Selon Wayne
Dyer, dans son livre Le pouvoir de l’intention,
il existe dans l’univers une grande Source, le champ universel de l’intention,
qui est à l’origine de tout, dont nous sommes provisoirement séparés, mais avec
laquelle nous pouvons nous reconnecter. Wayne Dyer propose un programme en dix
étapes pour rétablir le contact avec cette Source et permettre d’exprimer le
génie à l’œuvre en nous, qui n’est pour l’instant qu’intention et qui peut, si
nous le voulons et suivons les étapes du chemin que l’auteur propose, devenir
réalité. Les deux premières étapes ont été traitées dans cet article du blog.
Troisième étape : Posez des
gestes constructifs pour mettre en pratique vos intuitions et vos inclinations
personnelles.
Tout ce qui
contribue à l’expression de vos élans créatifs est un pas dans la bonne
direction, un pas qui vous rapprochera du génie qui dort en vous. Vous pouvez
par exemple écrire un livre et le publier sur Internet (c’est à présent une
chose réalisable), même si vous avez toujours douté de vous-même jusqu’à
présent. Mais choisissez absolument pour vos initiatives créatrices le ou les
domaines qui vous passionnent.
Quatrième étape : Sachez que
toutes les pensées que vous entretenez sur vos propres aptitudes, intérêts et
inclinations sont valables.
Pour
renforcer la validité de vos pensées, gardez-les pour vous. Dites-vous qu’il s’agit
de quelque chose entre la Source et vous. Si vous les gardez dans le domaine
spirituel, vous n’êtes pas obligé d’en faire part à votre ego ou de l’exposer à
l’ego de ceux qui vous entourent. Cela signifie que vous ne serez jamais obligé
de les compromettre en devant les expliquer et les défendre publiquement.
Un
ésotériste, il y a de cela bien des années, m’avait expliqué qu’il s’agissait d’un
principe spirituel ancien, celui du « secret messianique ». Dans l’Évangile de Marc surtout, Jésus
demande aux personnes qu’il guérit de ne pas dire qu’il est le Messie. La
raison en est qu’il sait que, si ce secret était dévoilé, on le tuerait. C’est
d’ailleurs ce qui arrive finalement mais, entre-temps, il a pu transmettre son
message avant d’être crucifié. Il en est de même pour vous au sujet de ces
exercices sur le génie : il ne faut pas en parler, il ne faut pas que cela
se sache parce que le commun des mortels va vous agresser, vous brutaliser
psychiquement, assassiner votre esprit avant que vous n’ayez atteint le but,
qui est d’exprimer, de faire sortir le génie qui est en vous (et que nous avons
tous).
Cinquième étape : Ayez l’attitude
d’un enfant qui s'étonne sans cesse.
Soyez toujours
prêt à être émerveillé et étonné. Moi-même, en écrivant cet article de blog, je
suis étonné de voir des mots apparaître devant moi. D’où viennent-ils ?
Comment se fait-il que ma main sache traduire ces pensées invisibles en mots,
en phrases et en paragraphes ? D’où viennent les pensées qui les ont
précédés ? Suis-je en train d’écrire ou suis-je en train d’observer
Jean-François Gérault en train d’écrire ? Une force étrangère ou une
partie de moi que je ne connais pas (voir Contre Sainte-Beuve de Marcel Proust : l’auteur dit que, lorsque l’on écrit, ce n’est pas
nous qui écrivons, notre moi social possédant une biographie et une apparence), est-elle en train de s’exprimer quand je tape ces mots sur
le clavier de mon ordinateur ? Ces mots vont-ils me survivre ? Tout
cela me dépasse, dépasse la plupart des êtres humains, je crois. Le fait aussi de
ne pas être sûr de l’origine de mes écrits doit me rendre plus humble. Je me
souviens d’avoir rédigé mon livre sur Jean-Patrick Manchette presque en écriture automatique, sans me relire, à
toute allure, en n’étant même pas conscient de ce que j’écrivais et en l’oubliant
au fur et à mesure.
Je
détaillerai les étapes suivantes dans un prochain article. C’est tout pour
aujourd’hui. Amitiés à tous.