jeudi 31 mai 2018

Compte rendu du livre « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin (partie 3, « Bien vivre avec sa surefficience », chapitre 4, « Optimiser le fonctionnement de son cerveau ») (onzième partie, Exploiter sa créativité).


  
Un autre livre de Christel Petitcollin


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant »  de Christel Petitcollin. L’auteur y décrit ce qu’elle appelle les surefficients, les gens qui pensent trop et qui ont une pensée complexe arborescente. Cela les différencie de tout un chacun, de ceux que l’auteur appelle les neurotypiques ou normo-pensants. Les surefficients souvent ne se sentent pas reconnus par la société et vivent de graves crises identitaires. D’une manière générale, ils sont idéalistes, ont à la fois un besoin de connexion, de complexité, de cohérence et de sens. Leur problème principal est qu’ils peuvent avoir des relations difficiles avec les autres.

Cet article est la suite de celui-ci.
  
Le quatrième chapitre de la partie 3 « Bien vivre sa surefficience » s’intitule « Optimiser le fonctionnement de son cerveau ». En voici le résumé.

Les cinq besoins de base du cerveau d’un surefficient

Parlons maintenant des besoins de votre cerveau. Il ne s'agit pas de lubie, de caprice ou de petits luxes mais de besoins bien réels. Si l'un de ces besoins n'est pas rempli, votre cerveau est en souffrance. Au fur et à mesure que l’on énumère leurs besoins, les surefficients mentaux se rendent compte qu'ils les connaissent très bien. Ils ressentent le manque et la souffrance quand ils ne respectent pas ces besoins, mais jusque-là, ils n'avaient pas pris la mesure de leur importance.

3) Exploiter sa créativité.

Un cerveau surefficient est fait pour créer. Qu'il s'agisse de création manuelle, intellectuelle ou artistique, votre cerveau doit pouvoir imaginer, inventer, concevoir, fabriquer, produire, construire... Non sollicité sur un projet excitant, il erre dans ses arborescences, s'ennuie et déprime. Alors, il se déconnecte des réalités quotidiennes et finit par se demander à quoi il sert.

Idéalement, cette créativité devrait être la première raison d'être de votre activité professionnelle. Il y a un énorme gâchis à ne pas exploiter à fond la force créative des cerveaux surefficients. Le plus désolant est quand un surefficient mental travaille dans une fonction purement exécutive, largement en dessous de ses capacités intellectuelles, sans autonomie, écrasé par la lourdeur institutionnelle. Pour les surefficients mentaux, la scolarité devient en général problématique à partir du collège. Beaucoup d'entre eux n'ont pas pu faire des études à la hauteur de leur potentiel. Heureusement, même quand la scolarité a été un désastre, les surefficients mentaux peuvent trouver leur épanouissement dans une activité professionnelle créative et autonome. L'artisanat et les professions libérales sont les orientations les mieux adaptées. Ces filières allient autonomie et créativité. Choisissez votre emploi en tenant compte de ces critères. En entreprise, les patrons devraient apprendre à repérer leurs surefficients mentaux. Ils pourraient ainsi leur donner tout ce dont ils ont besoin pour être performants. Avec de la chaleur humaine, des encouragements, de l'autonomie et des défis personnels, un surefficient décuple sa force de travail et devient un petit miracle pour l'entreprise. (Faites lire ces quelques lignes à votre patron !) Si votre travail ne vous apporte pas votre comptant de créativité, offrez-le vous dans votre vie privée. Les possibilités d'être créatif sont nombreuses : cuisine, bricolage, peinture, sculpture, musique, danse, etc.

Certains surefficients mentaux disent avoir l'impression de ne plus savoir ni rêver ni créer. Ils se sentent bloqués dans une espèce d'anorexie intellectuelle, d'hébétude, de no man's land mental. Il est indispensable de restaurer votre créativité. Le rêve est essentiel à votre équilibre. Il permet de s'évader du réel, pas toujours agréable à supporter, il met du positif dans les pensées et surtout il est la lampe de poche avec laquelle vous allez pouvoir explorer les possibilités de votre vie. Nous avons tellement besoin de rêver que, pour retrouver cet espace d'évasion mentale, beaucoup de gens jouent au loto. En prenant un ticket de loto, c'est surtout le droit de rêver qu'ils achètent.

Pour retrouver votre créativité il faut avant tout faire taire votre démoralisateur intérieur et développer la capacité d'explorer tranquillement vos rêves jusqu'à ce qu'ils puissent se transformer en projets.
  
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


Compte rendu du livre « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin (partie 3, « Bien vivre avec sa surefficience », chapitre 4, « Optimiser le fonctionnement de son cerveau ») (dixième partie).




Christel Petitcollin


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant »  de Christel Petitcollin. L’auteur y décrit ce qu’elle appelle les surefficients, les gens qui pensent trop et qui ont une pensée complexe arborescente. Cela les différencie de tout un chacun, de ceux que l’auteur appelle les neurotypiques ou normo-pensants. Les surefficients souvent ne se sentent pas reconnus par la société et vivent de graves crises identitaires. D’une manière générale, ils sont idéalistes, ont à la fois un besoin de connexion, de complexité, de cohérence et de sens. Leur problème principal est qu’ils peuvent avoir des relations difficiles avec les autres.

Cet article est la suite de celui-ci. 

Le quatrième chapitre de la partie 3 « Bien vivre sa surefficience » s’intitule « Optimiser le fonctionnement de son cerveau ». En voici le résumé.

Les cinq besoins de base du cerveau d’un surefficient

Parlons maintenant des besoins de votre cerveau. Il ne s'agit pas de lubie, de caprice ou de petits luxes mais de besoins bien réels. Si l'un de ces besoins n'est pas rempli, votre cerveau est en souffrance. Au fur et à mesure que l’on énumère leurs besoins, les surefficients mentaux se rendent compte qu'ils les connaissent très bien. Ils ressentent le manque et la souffrance quand ils ne respectent pas ces besoins, mais jusque-là, ils n'avaient pas pris la mesure de leur importance.

1) Nourrir son cerveau d'apprentissages

Votre cerveau adore apprendre. Sans apprentissages, il déprime et rumine. Comme il a besoin de complexité, il va monter en épingle les moindres éléments qui seront à sa portée, sans y trouver pour autant les nutriments dont il a besoin. Faites-vous plaisir : qu'est-ce que vous auriez adoré apprendre ? Dans quel domaine l'école vous a frustré en ne faisant qu'effleurer une matière qui méritait d'être approfondie ? Il y a sûrement des programmes scolaires dont vous avez loupé la subtilité parce que le contenu était mal présenté ou que le prof était antipathique. Dans un coin de votre tête, vous le regrettez probablement : j'aurais dû m'intéresser davantage à... Vous pouvez aussi développer vos capacités dans tous les domaines : décoration, jardinage, cuisine, bricolage, etc.

Quoi que vous désiriez apprendre, vous le pouvez. Il y a deux règles de base :

- Si vous ne comprenez plus, c'est que vous êtes en train de compliquer quelque chose de plus simple que vous ne le pensez.
- Apprendre nécessite une phase de persévérance. Même si ça devient un peu complexe ou ennuyeux, c'est un cap à passer.

Accrochez-vous et régalez-vous.

2) Faire du sport

Le sport va vous aider pour canaliser cette incroyable énergie. C'est une constante en consultation : quand on aborde ce sujet, les surefficients mentaux qui ne font plus de sport réalisent que le sport leur faisait un bien fou et à quel point ça leur manque de ne plus bouger. De plus, le sport aide à combler le déficit de sérotonine et vous bourre de dopamine, votre drogue favorite. C'est certainement par le sport et la relaxation que vous pouvez le mieux améliorer la qualité de votre sommeil. Faites un trou dans votre emploi du temps pour pouvoir y caser le temps nécessaire pour vous défouler.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.