Un livre de Christel
Petitcollin
Je viens de lire un livre que j’ai
trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je
voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit
de « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin.
L’auteur y décrit ce qu’elle appelle les surefficients, les gens qui
pensent trop et qui ont une pensée complexe arborescente. Cela les différencie
de tout un chacun, de ceux que l’auteur appelle les neurotypiques ou
normo-pensants. Les surefficients souvent ne se sentent pas reconnus par la
société et vivent de graves crises identitaires. D’une manière générale, ils sont
idéalistes, ont à la fois un besoin de connexion, de complexité, de cohérence
et de sens. Leur problème principal est qu’ils peuvent avoir des relations
difficiles avec les autres.
Cet article est la suite de celui-ci.
Le quatrième chapitre de la partie 3 « Bien
vivre sa surefficience » s’intitule « Optimiser le fonctionnement de son
cerveau ». En voici le résumé.
Optimiser le fonctionnement de son cerveau
Un cerveau surefficient à cinq besoins
de base : être nourri constamment d’apprentissages,
exercer un sport, exploiter sa créativité, pratiquer l’art, être dans l’affectif.
Tout d’abord, il faut pour le
surefficent vivre en léger surmenage. Parlons du rythme : celui qui vous
convient est un rythme soutenu.
Vous avez eu cent fois l'occasion de le
remarquer, vous avez une énergie hors du commun. Vous en faites bien plus que
les autres en une seule journée et vous avez de plus l'impression frustrante de
n'avoir rien fait. Le quotidien d'un normopensant vous exaspèrerait par sa
lenteur et son manque de contenu. Ne soyez plus sensible aux avis qui vous
reprochent d'en faire trop et de ne pas tenir en place. Oui, vous êtes
hyperactif au sens d'hyper-dynamique. Alors, vivez au rythme qui vous convient
à vous et ne vous souciez plus des critiques. Évidemment, ne demandez pas aux
autres de vous suivre !
Les surefficients sont parfois sujets au
burn out parce que ce léger surmenage est difficile à doser. Il suffit que
quelques complications s'ajoutent à ce programme très dense pour créer une
surcharge. On pourrait dire que les surefficients sont comme les chameaux :
avec cent kilos sur le dos, ils sont au meilleur de leur rendement et galopent
gaillardement. Mais qu'on ajoute seulement un kilo et ils s'effondrent
brutalement. Attention au kilo de trop. Laissez de la place pour les imprévus.
S'il n'y a pas de contretemps, vous en profiterez pour faire une petite
méditation qui vous fera le plus grand bien.
Vous avez besoin d'intensifier votre
quotidien pour vous sentir exister : fixez-vous des défis, ayez toujours
plusieurs projets motivants en cours simultanément. Si les normopensants disent
que vous vous dispersez, c'est que vous avez trouvé le bon équilibre.
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.
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