Un livre de Christel
Petitcollin
Je viens de lire un livre que j’ai
trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je
voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit
de « S’affirmer et oser dire non » de Christel Petitcollin. L’auteur y
décrit comment arriver à dire non aux autres lorsque l’on est timide et à
affirmer sa personnalité.
Cet article est la suite de celui-ci.
Le septième chapitre s’intitule « Le non
diplomatique ».
En voici le résumé.
Il y a dans la vie des moments où le
refus s'impose : premièrement, quand la demande ou le comportement est
totalement inacceptable ou bien quand la demande où le comportement ne vous
convient absolument pas.
Deuxièmement, lorsque vous souhaitez
voir cesser une situation qui ne vous convient plus ou qui ne vous a jamais convenu,
mais à laquelle vous n'aviez pas encore les moyens de mettre fin.
Le refus s'impose aussi quand vous ne
pouvez pas (ou ne voulez pas) satisfaire la totalité de la demande de l'autre.
En refus diplomatique, trois
possibilités s'offrent à vous : le refus total, le refus partiel et la
proposition de changement. Et bien sûr, rappelez-vous, vous avez le droit et
même le devoir de prendre le temps de réfléchir à ce que vous allez dire et de préparer
vos réponses à l'avance. Avec de la pratique, trouver les mots justes deviendra
de plus en plus rapide, facile et naturel.
Le refus total
Commençons par celui qui peut paraître
le plus abrupt des refus, le refus total. Il est en même temps le plus simple
des refus à poser puisqu'il ne laisse aucun espace de négociation. Malgré son
aspect irrévocable, il peut être formulé avec chaleur et empathie. Il est tout
à fait possible de dire un « non » définitif, tout en se montrant
compatissant.
Le refus total se pratique en quatre
temps.
1) Montrez-vous
compréhensif et empathique.
2) Exprimez
calmement et fermement votre refus.
3) Donnez
éventuellement votre raison. (Rappel : Expliquer n'est pas se justifier.)
4) Offrez
une ouverture vers d'autres solutions. (Attention : Ne dictez pas de solution.)
Votre refus pourra prendre cette forme :
« Je comprends que... Mais je ne peux pas (ou je ne veux pas)... parce que...
Peut-être pourrais-tu... ? »
Par exemple :
« Je sais que c'est difficile pour
toi d'être sans voiture depuis ton accident et j'espère qu'elle sera rapidement
réparée. Mais je ne peux pas me rendre disponible pour te servir de chauffeur à
chaque fois que tu en as besoin parce que mon emploi du temps est déjà
surchargé. Peut-être peux-tu demander ce service à d’autres amis, louer une
voiture de temps en temps ou se renseigner sur les transports en commun. Il
paraît qu’ils sont très bien organisés dans notre ville. »
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.