Suite au décès de James Hodges le
3 février, les collectionneurs de magie de l’association Magie, Histoire et Collections ont
décidé de lui consacrer leur soirée du mois de février pour lui rendre hommage.
James Hodges était, comme il
l’affirmait lui-même, « un touche-à-tout » en magie, mais un touche-à-tout
de génie, comme le fut naguère l’écrivain Jean Cocteau. Il était dessinateur, illustrateur,
affichiste, constructeur d’objets de magie et d’automates, ventriloque-marionnettiste,
illusionniste, dompteur, clown, et… bien d’autres choses encore, en un mot un
« créateur ».
La soirée-hommage a été animée
par Jean-Luc Muller (Mandrake), réalisateur de plusieurs documentaires sur la magie, auteur, musicien, qui a
tourné en 2008 un film sur James Hodges à la Maison de la Magie à Blois, à l’occasion
des 80 ans de celui-ci.
Cette soirée a été tellement
riche en interventions et en informations qu’il m’est complètement impossible d’en résumer la teneur dans un
seul article de ce blog. Je ne donnerai que quelques pistes sur une œuvre et un
créateur immenses, un monument de la magie.
Le prestidigitateur Jean Merlin a d'abord raconté l’aventure incroyable de la revue magique Mad Magic avec comme dessinateur exclusif James Hodges.
Georges Proust, le créateur de l’Académie
de magie à Paris, a précisé que James Hodges avait dessiné 1300 explications de
tours de magie pour son musée, soit 5000 pages de dessins.
On peut estimer que James Hodges
a écrit à peu près 70 livres de magie et 50 brochures sur le sujet (depuis les
différents tomes des Grandes illusions,
Illusions théâtrales, L’œil optique, Des trucs pour épater les nanas (deux volumes) jusqu’à Les trucages du corps, Les entresorts - Tome 1, en 2009 et L’alu et moi en 2016, un de ses derniers ouvrages).
Mais il a aussi illustré des
boîtes de magie pour Gérard Majax (pour lequel il également travaillé et tourné
à la télévision) et confectionné des dizaines de jeux de cartes différents (le
jeu de Madame Soleil, le jeu des Saints Patrons, un jeu de tarot, un jeu sur le
football, un jeu des chansons à boire, le jeu des familles Thierry La Fronde pour
Grimaud, etc.).
James Hodges a même réalisé l’affiche
d’un film pseudo érotique Eve et les
bonnes pommes de Claude Sendron en 1965.
Les bandes dessinées érotiques
dessinées par James Hodges pour les périodiques « Petits Formats Adultes »,
magazines « Sexovid » et « Erotik Story », ont aussi été évoquées et montrées.
Il a été question de son expérience dans l’hebdomadaire
Le Hérisson des années 90 avec des
dessins de pin-ups et des explications en BD de tours de magie.
Sur ce sujet à consulter
absolument les passionnants articles de bdzoom.com sur James Hodges :
Et une bibliographie sur le site « bedetheque »
1) Étaient donc présents pour
rendre hommage à James Hodges (d’avance pardon à ceux que ceux que j’oublie,
vous étiez trop nombreux !).
D’abord les invitées
d’honneur : la femme de James Hodges, Liliane, deux de ses filles, Vanina
et Maïlys.
a) Ceux que j’appellerais les
« Prestidigitateurs institutionnels » : Gérard Majax, Gaétan
Bloom, Jean-Merlin, Pierre Switon, Georges Proust, le fondateur de l’Académie
de magie à Paris.
b) Les prestidigitateurs Claude
Abacus (Claude Litolff), Roger Roka, Alain Florimond-Filaos, Patrick Rivet,
Gilles Mageux, Valérie, la spécialiste du « Quick Change ».
c) Le mentaliste Gilles Rollini,
le mnémotechnicien, prestidigitateur, peintre illustrateur, Richard Martens, le
théoricien et historien de la magie Thibault Rioult (auteur d’une thèse de
doctorat sur la magie de la Renaissance).
d) Les collectionneurs et
prestidigitateurs, Jean-Claude Piveteau, Georges Naudet, Claude Aribeau,
François Voignier.
2) Interventions sur James Hodges
a) Jean-Merlin
b) Gérard Majax
c) Gaétan Bloom
d) Georges Proust
e) Patrick Rivet
f) Le collectionneur et magicien
Jean-Claude Piveteau
g) Le collectionneur et magicien
Georges Naudet
3) Renseignements complémentaires
sur James Hodges
a) Wikipédia
b) Le site très détaillé et très
complet créé par sa fille Vanina
Voilà. C’est tout pour le moment.
Amitiés à tous.