vendredi 28 octobre 2016

Traduction d’un article du blog bouddhiste tibétain : «Rincon del Tibet» : « Ne te contente jamais de moins que ce que tu mérites ».






 Le blog bouddhiste Rincon del Tibet


J'ai trouvé ce texte tellement beau et vrai que je l'ai traduit.

"Il y a un dilemme dans ce que nous pensons ou pensons que nous méritons : souvent, consciemment ou inconsciemment, nous limitons notre mérite à des choses qui finalement sont en dessous de ce que nous devrions recevoir, je veux dire ce que nous devrions recevoir de la loi cosmique, du fait de notre condition intrinsèque d’être capable d'avoir tout, de créer tout. Nous sommes nés pour être heureux et ce bonheur n'a rien à voir avec des réalisations matérielles ou des choses spécifiques qui sont obtenues éventuellement dans nos vies ; je parle du bonheur qui va au-delà des circonstances, d'un état permanent de calme et de tranquillité que nous donne notre connexion consciente avec notre Soi supérieur. 

Quand les choses ne vont pas bien, quand nous sommes en dehors de l'alignement avec notre but dans la vie, quand nous sentons un malaise dans notre corps, quand nous nous inquiétons, quand nous désespérons, quand nous nous sentons anxieux ou craintifs, c’est que nous tenons invariablement notre esprit dans un autre temps que le présent. Nous pouvons facilement le sentir, mais souvent nous ne donnons pas l'importance qu'elle mérite à l’idée que nous nous éloignons de tout ce que nous avons, qui est notre présent, et que nous laissons notre esprit s’emparer de nous-mêmes.
 
Nous pouvons faire que notre esprit devienne notre principal outil, nous pouvons créer des choses merveilleuses dans nos vies, mais si nous cessons de l'observer, si nous cessons de surveiller comment il fonctionne, nous pouvons perdre notre présent et avec lui toutes les possibilités que nous avons. 

Lorsque nous avons la plus grande identification avec notre esprit, nous ne nous sentons plus alignés avec notre condition naturelle d’ouverture à la vie,  sans attachement, sans soucis, sans dépendance et surtout sans crainte. 

Notre esprit est plein d'ego, et nous dit constamment qu'il n'y a rien au-delà  de lui... Il est très souvent difficile d’ouvrir notre conscience au fait que nous ne sommes ni notre ego ni notre esprit. Plus nous nous libérons d’eux, plus notre vie commence à être conviviale et la perspective avec  laquelle nous observons la journée et notre situation sera empreinte de sagesse. 

Regardez vos pensées et prenez conscience que vous n'êtes pas ces pensées, prenez conscience que vous pouvez créer la réalité que vous voulez, prenez conscience que plus vous aurez de pensées libres, plus vous vous connectez avec votre essence. Vivez dans l’intemporel, il suffit d'utiliser votre passé et votre futur à des fins pratiques, mais ne laissez pas la machine du temps de votre esprit créer de la souffrance dans votre vie. 

Regardez votre vie comme elle est, ne créez pas des étiquettes, si vous traversez un mauvais moment, n’en faites pas une étiquette, juste regardez ce mauvais moment et acceptez-le : les problèmes, les circonstances négatives, les défauts, les limites, ne prennent vigueur que dans notre esprit imaginatif et catastrophique, laissant derrière eux la culpabilité, le ressentiment, la colère. De tout cela, vous devez vous libérer profondément parce que sinon votre esprit va essayer de le ressortir encore et toujours dans votre vie. Ne retenez pas quoi que ce soit, ne résistez à rien, juste contentez-vous d’observer et de laisser passer.

Il n’a que vous qui pouvez changer votre vie, vous vous ouvrez le chemin par lequel vous voyagerez. Si vous faites de l’observation de votre pensée une habitude, vous verrez un changement positif dans votre vie, vous allez voir comment les choses vous affectent différemment, comment tout coule avec une plus grande légèreté, comment vous sentez moins de souffrance et comment vous commencez à changer votre point de vue sur ce que vous méritez ... ne pas se contenter de peu."
 
Voilà c’est tout pour aujourd’hui. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire