Osho nous dit : "Je peux
parler indéfiniment car je n'ai pas d'enseignement."
Je vais aborder à présent une des
méthodes les plus actuelles de psychothérapie, la Gestalt thérapie, à travers
le livre de Frederick Perls, Paul Goodman et Ralph Hefferline, Gestalt thérapie. Je commencerai par «
La frontière-contact » et «Interaction de l'organisme et de l'environnement » dans
« La structure du développement ».
Cet article fait suite à celui-ci.
Première partie : LE CONTACT,
PREMIÈRE RÉALITÉ
1. LA STRUCTURE DU DÉVELOPPEMENT
1. La frontière-contact
« Le propos de toutes les
expériences pratiques et des discussions théoriques de ce livre est d’analyser
la fonction de contact en action et d’accroître
la conscience immédiate de la réalité. Quand nous utilisons le terme de « contact »
ou de « prise de conscience » avec les objets, nous évoquons à la
fois la conscience sensorielle et le comportement moteur. »
2. Interaction de l'organisme et
de l'environnement
« Dans toute recherche
biologique, psychologique ou sociologique, il nous faut partir de l'interaction
de l'organisme et de son environnement. Cela n'aurait pas de sens, en effet, de
parler d'un animal doté d'un système respiratoire sans prendre en considération,
dans sa définition, l'air et l'oxygène qui l'entourent. Ou de parler
d'alimentation sans mentionner les aliments ; ou de la vue sans évoquer la
lumière ; ou de locomotion sans la gravitation et le sol où l'on pose ses pieds
; ou de parole sans qu'il y ait d'interlocuteurs. Il n'existe pas une seule
fonction chez l'animal qui se suffise à elle-même, sans objets ni environnement,
qu'il s'agisse de fonctions végétatives, comme l'alimentation ou la sexualité,
de fonctions perceptuelles ou motrices, de sentiments, de raisonnement. La
signification de la colère implique un obstacle frustrant, celle du
raisonnement un problème à résoudre. Appelons cette interaction de l'organisme
et de l'environnement à l'œuvre dans toute fonction, le « champ
organisme/environnement ». Et n'oublions pas que, lorsque nous théorisons
l'impulsion, la pulsion, etc., c'est toujours à ce champ en interaction que
nous nous référons et non pas à un animal isolé. Quand l'organisme est mobile
dans un large champ et qu'il possède une structure interne complexe, comme
c'est le cas de l'animal, il semble plausible d'en parler en soi — comme par
exemple de la peau et de ce qu'elle contient — mais ce n'est qu'une illusion
due au fait que le mouvement dans l'espace ainsi que le détail intérieur
attirent plus volontiers l'attention sur eux que la stabilité et la simplicité
relatives de l'arrière-plan.
Le rapport entre organisme humain
et environnement n'est, bien entendu, pas seulement physique mais aussi social.
Aussi, dans toute étude de l'homme comme la physiologie, la psychologie ou la
psychothérapie, devons-nous parler d'un champ dans lequel interagissent au
moins les facteurs socioculturels, animaux et physiques. Notre approche dans ce
livre est « unitaire », dans ce sens que nous essayons, de manière détaillée,
de considérer tout problème comme survenant dans un champ social, animal et
physique. De ce point de vue, par exemple, on ne peut pas regarder les facteurs
historiques et culturels comme des éléments qui compliquent ou modifient les
conditions d'une situation biophysique qui serait plus simple, mais comme des
éléments intrinsèques à la manière dont tout problème se présente à nous. »
Voilà. C’est tout pour le moment.
Amitiés à tous.