mardi 15 décembre 2020

Compte rendu du livre « Mieux vaut guérir que prédire » du professeur Didier Raoult (première partie) (Notre terreur face aux virus).

 


Le livre en question.

 

 Cet article est la suite de celui-ci

Ce texte écrit en 2017 résonne comme une prophétie des évènements actuels au sujet de l’épidémie de covid-19.


Première partie : votre santé. Les peurs inutiles

1) Les grandes peurs : entretenues à tort

Notre terreur face aux virus.


Au nom du principe de précaution, on terrifie gouvernements, autorités sanitaires et OMS.

L'annonce a ressuscité une des grandes peurs de l'homme. Des chercheurs américains ont reconstitué un virus similaire à 97 % à celui de la grippe espagnole. Celui qui a fait plus de 40 millions de morts à la fin de la guerre de 14-18. La hantise des hécatombes virales est l'une des plus anciennes craintes de l'humanité. Cette peur suscite régulièrement des vocations de docteur Mabuse qui reconstituent ou inventent des virus supposés avoir une virulence extrême.

Or, dans ce domaine, le nombre de publications scientifiques est inversement proportionnel à la mortalité ! Ces risques d'épidémie génèrent en moyenne 12 à 65 publications par mort dans de grandes revues scientifiques, quand les vraies maladies tueuses, comme l'hépatite B (1 500 décès tous les ans en France), les septicémies à Escherichia coli et à staphylocoque doré (2 000 morts chacune par an en France), ou les infections digestives à Clostridium difficile (15 000 victimes chaque année en Europe), sont négligées.

On sait, grâce aux analyses réalisées sur les cadavres conservés, que le virus de la grippe espagnole n'était pas plus sévère que les autres virus. Les victimes sont surtout mortes de surinfections bactériennes dues aux pneumocoques — contre lesquels il existe aujourd'hui un vaccin très efficace —, ainsi qu'aux staphylocoques et aux Haemophilus — dont le risque est actuellement neutralisé par les antibiotiques. La renaissance d'un épisode ressemblant à la grippe espagnole est donc impossible. On l'a vu avec les plus terrifiants des virus, qui sont les virus aviaires. En 2009, H1N1 a fait « seulement » 100 000 victimes dans le monde, H5N1, 362 morts, H7N9, 44 morts. Le coronavirus d'Arabie saoudite totalise jusqu'à présent 283 victimes. Le syndrome respiratoire aigu sévère parti de Hong Kong a tétanisé la planète, mais s'est arrêté spontanément, sans qu'on ait bien compris les raisons de son émergence et de sa disparition (800 morts). Quarante ans après son apparition, la fièvre d'Ebola nous rattrape. Or c'est oublier que, dans les épidémies, les facteurs écologiques locaux sont essentiels, c'est ce qui fait qu'elles ne se généralisent pas.

Nous connaissons les causes des grandes épidémies du passé. Elles ont été provoquées par la transmission respiratoire de maladies contagieuses (variole et rougeole), par des bacilles transportés par les poux et les puces (typhus et probablement épidémies de peste), ou par des infections sexuellement transmissibles comme la syphilis ou le sida dont on a redouté au début la contagion par contact — souvenons-nous de la proposition de Jean-Marie Le Pen d'ouvrir des « sidatoriums » ! Dans la seconde moitié du XXe siècle, les pires épidémies ont été le fait d'injections (sida, hépatites B et C). Mais nous ignorons encore ce qui a généré les pandémies grippales.

La résurgence de la grippe espagnole tient de la science-fiction. Un discours alimenté par des chercheurs qui, mandatés comme experts, ont intérêt à entretenir la peur. Au nom du principe de précaution poussé à l'extrême, ils terrifient gouvernements, autorités sanitaires nationales et OMS. Ce qui entraîne des dépenses inconsidérées pour des maladies dont le risque n'est pas avéré, et détourne l'attention du monde des vraies épidémies...

 

 Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Compte rendu du livre « La thérapie adaptative » de Michel Lamy (dix-huitième partie) (Etre en colère, c’est comme prendre un charbon ardent avec le projet de le jeter sur quelqu’un. C’est soi-même que l’on brûle).


 


La colère.

 

Cet article est inspiré du livre « La thérapie adaptative » de Michel Lamy. Il est la suite de celui-ci.


« Je ne veux pas exprimer ma colère contre mes parents. Je ne veux pas qu'ils s'en tirent à si bon compte. Ils m'ont fait trop de mal, ils doivent payer ». Comment ? Sophie, depuis des années, entretient sa souffrance, s'enferme dans la solitude, se maintient en dépression, dans l'espoir inconscient «qu'ils voient combien ils m'ont blessée.»

N'avez-vous jamais été tenté par cet esprit  de vengeance? Il est aussi fréquemment projeté sur un(e) ex. Faire suivre une séparation d'une belle dépression vous assure la compassion de votre entourage. Le méchant, c'est l'autre. Vous êtes la victime. Se maintenir en souffrance... Pour culpabiliser l'autre. Pas question de se réparer trop vite, vous devez conserver vos blessures pour alimenter votre colère !

Sans compter les dégâts sur votre organisme. On oublie trop souvent que la colère est un processus physiologique avant d'être «psychologique ». La colère est une émotion. Considérons l'étymologie du mot : E- = vers l'extérieur / Motion = mouvement. L'émotion est un mouvement vers l'extérieur. Il se déroule en trois phases, la charge (adrénaline, accélération cardiaque, afflux de sang dans le haut du corps... Je deviens rouge), la tension (pression sanguine, tensions musculaires, stases sanguines dans le cerveau...), puis la décharge (par la parole ou par des coups sur un coussin quand la colère est très forte). La colère sortie, l'organisme revient à un état de tranquillité intérieure. Mais si vous restez en tension ! Retenir une émotion en soi consomme énormément d'énergie. Toute colère non exprimée nous détruit de l'intérieur. Rester en pression, c'est usant ! Choisissez plutôt l'ex-pression.

Vous êtes tenté par la violence ? C'est une autre façon de ne pas montrer votre colère, de ne pas parler de vous, de ne pas vous réparer. La violence est destructrice, la saine colère construit. Dans la violence, je parle de l'autre. Dans la colère, je parle de moi. Nous devons certes rester en colère et mobilisés contre la misère, contre la violence, contre la pollution de la planète... La saine colère consiste à assumer notre part de responsabilité et non pas à projeter notre colère contre des personnes.

La colère est une émotion de réparation, mais conservée en soi, elle se comporte comme un poison.

 

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.





Compte rendu du livre « La thérapie adaptative » de Michel Lamy (dix-septième partie) (18 idées pour vous aider à l’emporter sur les épreuves de la vie).

 


Vous n’avez rien à prouver à personne.


Cet article est inspiré du livre « La thérapie adaptative » de Michel Lamy. Il est la suite de celui-ci.


1. Les humains ne rejettent pas les humains, certains d’entre nous avancent simplement, et d’autres prennent du retard. Ceux qui sont en retard se sentent rejetés.

2. Si vous vous sentez bien dans votre peau, où est la nécessité pour les autres de ressentir la même chose pour vous ?

3. Si une personne n’a rien de bien à dire sur elle-même, mais qu’elle veut tout de même dire quelque chose, elle commencera à parler mal des autres.

4. Si vous voulez plonger dans quelque chose, plongez dans la science, ne plantez pas un couteau dans le dos d’un ami.

5. La dépression a été donnée aux gens afin qu’ils fassent une introspection et qu’ils réévaluent leur comportement.

6. Si vous voulez rencontrer votre pire ennemi, regardez dans le miroir. Lorsque vous serez prêt à l’affronter, vous n’aurez aucun problème à faire face à quelqu’un d’autre.

7. Réussissez et toutes les insultes disparaîtront comme par magie.

8. C’est vraiment agréable de parler avec un ami, mais c’est très utile de parler avec un ennemi.

9. Il n’y a qu’une seule raison valable pour mettre fin à une relation amoureuse ou commerciale, l’incapacité de maintenir une croissance personnelle et un développement continu dans la relation.

10. Ne poursuivez pas le bonheur, c’est lui qui vous trouvera. Je peux vous dire un endroit où vous pouvez toujours trouver le bonheur : en vous. Le chemin le plus court mène à votre développement personnel.

11. Le bonheur est un sous-produit d’une action bien organisée.

12. Si vous voulez prouver quelque chose à quelqu’un, cela signifie que vous vivez pour cette personne. Mais, si vous vivez pour vous-même, alors vous n’avez rien à prouver à personne.

13. Fantasmer est la voix de notre capacité. Par exemple si je fantasme de chanter dans un opéra, mais que je n’ai ni la voix, ni l’ouïe, je ne serai probablement jamais sur scène. Cependant, si je fantasme sur quelque chose qui est plus en phase avec mes capacités, je réaliserai mes rêves assez rapidement.

14. Il vaut mieux communiquer avec un bon livre qu’avec une personne vide.

15. Si vous voulez quelque chose, ne demandez pas la permission. Vous ne l’aurez pas !

16. La capacité d’aimer et de faire face à la solitude est un signe de maturité spirituelle. 

17. Une personne immature possède souvent des connaissances, mais elle ne sait pas comment s’en servir, alors qu’une personne mature a les connaissances et sait les appliquer. C’est pourquoi les gens immatures critiquent, tandis que ceux qui sont matures agissent.

18. Je ne connais pas le chemin du succès, mais je connais certainement le chemin le plus court vers l’échec : vouloir plaire à tout le monde.


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.