vendredi 2 décembre 2016

Compte rendu du "Dictionnaire des provocateurs" (il y manque le mentaliste Giorgio mais ce sera pour la prochaine édition !)






Un livre passionnant



Voici deux mois j’ai acheté (par provocation) un livre que je pensais être nul, Dictionnaire des provocateurs par Thierry Ardisson, Cyril Drouhet, Joseph Vebret. Je n’aime pas Ardisson parce que je le trouve superficiel et bling-bling mais à mon avis, ce sont les deux autres auteurs qui ont écrit  cet ouvrage. Le style est clair, la documentation parfaite. J’ai appris plein de trucs sur des personnalités que je connaissais déjà (que je pensais connaître !). Il y a là pêle-mêle, dans cet incroyable dictionnaire, des auteurs, des acteurs, des religieux, des personnages historiques, par exemple (là aussi en désordre) l’abbé Pierre, Sacha Guitry, Maupassant, Boris Vian, Dieudonné, Maurice G. Dantec, Coluche, Georges Brassens, Jésus de Nazareth, Victor Hugo, Salman Rushdie, Gustave Flaubert, etc., etc.

Notre provocateur à nous en mentalisme, c’est Giorgio. Insolent avec la salle, créatif même dans ses lines, il arrive à déstabiliser, enthousiasmer un public. Je l’ai vu hier soir à l’avant-dernière de son spectacle. J’étais accompagné du mentaliste Gilles Rollini et de sa femme, et Giorgio a été peut-être encore plus extraordinaire et déchaîné que d’habitude.

Mais moi aussi, à ma manière, j’aime à être quelque peu provocateur. J’adore insérer dans mes textes ou dans la réalité des private jokes (bromas en espagnol). Regardez attentivement dans mon livre Initiation au mentalisme, à l’hypnose et au mentalisme, p.71, dans le chapitre « Mes choix personnels en mentalisme ». Il y est cité un mentaliste qui en réalité n’existe pas et qui n’a jamais existé « Nicolas Vincent » mais personne ne s’en est aperçu (c’est un truc de Borges, un écrivain que j’adore et sur lequel j’ai beaucoup travaillé) !

De même, j’avais écrit dans mon blog un article sur Gilles Rollini où je le comparais à Balzac en littérature française classique et Giorgio à Maupassant (on peut aimer les deux). Eh bien, vendredi soir, par un tour de magie (dans lequel j’ai été un petit rouage), Balzac (Gilles Rollini) a serré la main à Maupassant (Giorgio),… ce qui historiquement est naturellement impossible puisque Balzac est mort en 1850 et Maupassant est né la même année.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.