lundi 19 septembre 2016

Electronique et mentalisme (suite et fin)




Encore un autre tour électronique dont je ne vous dirai pas le nom



Suite à mes précédents articles sur l’électronique et le mentalisme, des amis magiciens m’ont donné des « tuyaux » sur des fournisseurs de bonne qualité dans ce domaine.

1) Taylor Imagineering : le site d’un des génies du mentalisme, Christopher Taylor.

2) Warehouse : un site avec un très grand choix d’articles de mentalisme, pas seulement en électronique d’ailleurs, dont par exemple le fameux Sixth Sense de Hugo Shelley ou son Insight avec un jeu Phoenix, etc.

3) Cobra Magic : un site israélien entièrement sur l’électronique en mentalisme avec par exemple un très bel effet de whiteboard (et beaucoup de vidéos explicatives).

4) La boutique de l’illusion : un magasin de prestidigitation en ligne, où vous pourrez par exemple trouver en DVD la première Invisible Touch, celle de Lior Manor
Elle commercialise aussi Real Ghost 2 de Christopher Taylor et bien d'autres tours électroniques.

5) Magic Dream : Magic Dream, le plus grand magasin de prestidigitation de France, commercialise de plus en plus de matériel électronique comme Color Pen Prediction 2, Cube mental, et bien sûr Sixth Sense, etc.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

Compte rendu de « Les thérapies comportementales et cognitives pour les nuls », Vous rendre compte que vous êtes trop complexe pour être évalué globalement




 Se donner la main à soi-même, le plus beau geste de la vie


Vous fixez peut-être à tort votre valeur globale sur un aspect de vous et vous pouvez même évaluer à tort tout votre moi sur la base de certaines parties qui vous composent.

Imaginez une coupe de fruits frais cueillis à la main, d’une beauté presque parfaite. Imaginez maintenant que l’une des pommes soit abîmée. Pensez-vous que toute la coupe ne vaut rien ? Évitez la surgénéralisation (ou étiquetage) et considérez  simplement vos imperfections comme de simples facettes  de votre personnage, ne vous jugez pas de façon globale.

En revanche, vous pouvez agir le mieux  possible sur la pomme abîmée : vous avez normalement la faculté de corriger un comportement non désirable ou non désiré (même si vous n’arrivez pas à la perfection dans ce domaine). Vous pouvez aussi apprendre des erreurs et des réussites d’autrui et de vous-même.
En bouddhisme, ma philosophie préférée, il y a un quadruple concept très subtil, les quatre persévérances, qui fait partie des trente-sept marches indispensables pour parvenir à l’illumination  et se décompose ainsi.
Il faut :
1) Faire disparaître ce qui n’est pas bon et déjà produit
2) Ne pas laisser apparaître ce qui n’est pas bon et non produit
3) Faire apparaître ce qui est bon et non produit
4) Faire croître ce qui est bon et déjà produit

Cette philosophie montre à merveille qu’il y des parties différentes dans notre esprit et notre vie, bonnes et mauvaises, sur lesquelles nous pouvons toutes travailler.

Mais d’une manière générale, il faut avant toutes choses laisser ce maudit étiquetage de côté. Les classements, quels qu’ils soient, ne sont pas compatibles avec la condition humaine, ne font pas partie de notre nature. Voici, pour vous en convaincre, quelques exemples que je trouve particulièrement parlants :

1) Un jour, vous mentez à un ami. Cela fait-il de vous un menteur pour toujours ?
2) Vous fumiez puis vous avez décidé d’arrêter. Êtes-vous toujours fumeur parce que vous avez déjà fumé ?
3) Vous avez raté une ou plusieurs tâches auxquelles vous accordiez de l’importance. Cela fait-il de vous une véritable nullité ?
4) De même, si vous avez réussi une tâche importante, êtes-vous désormais un champion ? (pas mal comme raisonnement !)

Comme vous pouvez le constater, baser l’estime de soi sur un incident (la tâche ratée), une action (le mensonge) ou une expérience (avoir fumé) est une surgénéralisation flagrante qui entraîne un étiquetage absolument erroné et qui nous fait souffrir de manière totalement inutile.


Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.

Compte rendu de « Les thérapies comportementales et cognitives pour les Nuls », Retrouver l’estime de soi en vous acceptant tel que vous êtes




Sans commentaire



Les sentiments perturbants tels que la dépression, l’anxiété, la honte, la culpabilité, la colère sont souvent dus à une faible estime de soi. La valeur que vous vous donnez de façon générale, quand vous connaissez ces sentiments, est médiocre. Mais vous condamner de manière globale est une erreur de l’esprit, mise en relief par les thérapies comportementales et cognitives, une forme de surgénéralisation connue sous le nom d’étiquetage (voir cet article du blog). Peut-être avez-vous des défauts dans certains domaines mais il y a certainement chez vous des compétences, des qualités dans d’autres activités que vous ne percevez plus à cause de cet étiquetage que vous ou les autres avez opéré sur vous-même.

Albert Ellis, un des fondateurs des TCC, avait développé le concept de l’acceptation inconditionnelle de soi en cinq parties :

1) En tant qu’être humain, vous êtes unique et affichez forcément plusieurs facettes (des bonnes et des mauvaises).

2) Vous évoluez et vous vous développez en permanence. Les êtres et les choses ne sont jamais les mêmes, c’est un principe bouddhiste.

3) Vous pouvez être capable, dans une certaine mesure, d’évaluer certains aspects de votre personne (votre taille, par exemple) mais vous ne devez pas essayer de vous évaluer de façon globale car vous êtes trop complexe et en perpétuelle évolution.

4) Les êtres humains sont par nature faillibles et imparfaits.

5) Par extension, dans la mesure où vous êtes un individu complexe, unique et en constante évolution, il est légitimement impossible que vous ou les autres, vous vous évaluiez dans votre globalité en tant qu’individu.

Albert Ellis explique ensuite que tous les êtres humains ont une valeur extrinsèque pour les autres et une valeur intrinsèque pour eux-mêmes. Mais nous, les êtres humains, confondons hardiment les deux et nous nous qualifions de « méritant » ou « bon » sur la base d’une valeur supposée par et pour les autres. Nous laissons trop facilement notre valeur intrinsèque dépendre des opinions et jugements de valeur des autres. 

Imaginez comme votre vie serait plus facile et votre estime de soi beaucoup plus stable si vous admettiez avoir de la valeur en tant que personne  indépendamment de la cote que vous accordent les autres. Vous pourriez alors apprécier d’être aimé, admiré ou respecté sans que cela devienne un besoin impérieux ou sans vivre dans la peur que ce ne soit plus le cas.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.