Un autre biais cognitif : l'effet d'ancrage.
Pour apprendre le cold reading et
l’hypnose, il est utile de comprendre ce qu'on entend par biais cognitif. C'est
un terme utilisé en psychologie pour décrire des défauts communs dans la
perception humaine, la mémoire et la prise de décision. Il existe des dizaines de types bien documentés de biais cognitifs, et la plupart des gens sont
sensibles à la plupart de ces types (bien qu'ils puissent le nier, ce qui est
en soi-même une forme de biais cognitif). En utilisant ces biais cognitifs, les
mentalistes ou les médiums peuvent effectuer du cold reading afin que le sujet
perçoive des événements inexacts, c'est-à-dire de la manière que le mentaliste
ou le médium leur dicte.
Ces biais nous aident à résoudre 4 types de problèmes :
1) Quand nous avons trop d’informations qui nous arrivent en
même temps.
2) Quand l’information que nous percevons n’a pas assez de
sens pour nous.
3) Quand nous avons besoin d’agir vite.
4) Quand nous ne savons pas de quoi nous devons nous
rappeler.
Type de biais 4 (quand
nous ne savons pas de quoi nous devons nous rappeler).
Il y a trop d’informations dans
l’Univers. Nous ne pouvons nous permettre que de nous occuper des morceaux qui
sont les susceptibles de nous être utiles dans le futur et nous devons
constamment faire des compromis et des paris en ce qui concerne ce dont nous
allons nous rappeler ou oublier.
Par exemple, nous préférons généraliser plutôt que de
s’occuper de cas spécifiques car cela prend moins d’espace de stockage et
lorsqu’il y a vraiment trop de détails, nous en piochons quelques-uns et
ignorons le reste.
a) Nous modifions et renforçons
certains souvenirs après les faits. Durant ce processus, la mémoire peut être
consolidée, cependant, divers détails peuvent être passés à la trappe. Nous
injectons aussi parfois accidentellement un détail dans un souvenir.
b) Nous écartons les spécificités pour préférer les
généralités. Nous faisons cela par nécessité, mais l’impact des associations implicites,
des stéréotypes et des préjudices finit par donner l’un des pires ensembles de
conséquences au sein des divers biais cognitifs.
c) Nous stockons les souvenirs différemment selon la façon
dont nous avons vécu l’expérience. Nos cerveaux ne vont encoder une information
que si elle paraît importante à ce moment-là, mais cette décision peut être
affectée par d’autres circonstances (ce qui arrive en même temps, comment
l’information se présente, s’il est possible de retrouver facilement
l’information quand nous en avons besoin, etc.) qui ont peu de rapport avec la
valeur réelle de l’information.
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.