jeudi 1 septembre 2016

Sarrazin (Marcel Vassal), un écrivain capital du mentalisme






Une étonnante lithographie représentant Sarrazin, dont le visage est composé de corps féminins


J’ai dans ce blog constitué une liste totalement subjective des mentalistes de langue française existants ou ayant existé. Pourquoi ? Parce que je pense que nous avons et nous avons eu depuis longtemps en France de nombreux mentalistes de grande qualité mais qu’ils ne sont pas assez connus.

Je vais donc reprendre cette liste et décrire la vie et l’œuvre d’un grand mentaliste de langue française dans chaque nouvel article. Je commencerai par des gens qui nous ont quittés (cela m’évitera au début d’éventuelles protestations !). Et le deuxième nom qui m’est venu à l’esprit est celui de Sarrazin, pseudonyme de Marcel Vassal (dates de naissance et de décès inconnues). Magicien mentaliste, il a écrit deux livres fondamentaux (et relativement difficiles à trouver) :

1) Cahier de notes sur la mémoire au Music-Hall, mnémotechnie et truquage, 133 p., chez Marseille Magie. Préface de Harry Bertall (Théodore Ruegg), (1938). (Théodore Ruegg a publié en 1931 une célèbre Bibliographie de la prestidigitation française ancienne et moderne).

2) La transmission de pensée au Music-Hall, 109 p., chez Marseille Magie. Préface du Dr Kuartz (1939). 

Voici un court extrait de la table des matières de La transmission de pensée au Music-Hall :

Les bandeaux
Numérotation double
Comment transmettre
Divers procédés
Les codes
Les cinquante mots
Les trois cent mots
L’addition

Ces deux ouvrages ont été réédités en 1963 par les éditions Sauty de Genève.

Si vous désirez vous procurer Le Cahier de notes sur la mémoire au Music-Hall, mnémotechnie et truquage, il est souvent disponible sur Ebay.

En 1939, avec Harry Bertall (Théodore Ruegg) et sous le pseudonyme de « Les Bervas », Sarrazin a édité à Marseille Le poilu physico, Journal de guerre réservé aux prestidigitateurs amateurs et professionnels (deux numéros).

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

Un mnémotechnicien hors normes : Sanas (André Delcassan)






L'affiche de la prouesse mentale de l'annuaire



J’ai dans ce blog constitué une liste totalement subjective des mentalistes de langue française existants ou ayant existé. Pourquoi ? Parce que je pense que nous avons et nous avons eu depuis longtemps en France de nombreux mentalistes de grande qualité mais qu’ils ne sont pas assez connus.

Je vais donc reprendre cette liste et décrire la vie et l’œuvre d’un grand mentaliste dans chaque nouvel article. Je commencerai par des gens qui nous ont quittés (cela m’évitera au début d’éventuelles protestations !). Et le premier nom qui m’est venu à l’esprit est Sanas (pseudonyme d’André Delcassan, 1907-1982) un incroyable mnémotechnicien dont j’ai récemment discuté avec un ami prestidigitateur.

André Delcassan présente sa première séance de mnémotechnie à l’âge de 16 ans puis débute sur scène à 24 ans sous le pseudonyme de Satanas. A partir de 1939, il se tourne définitivement vers le mentalisme et la mnémotechnie écourtant son pseudonyme en Sanas. Il crée un numéro extraordinaire en 1955 « L’homme au cerveau d’acier » dans lequel il parvient à restituer de mémoire les 400 000 abonnés de l’annuaire téléphonique de Paris. 

Il fonde et préside le Syndicat National des illusionnistes et des visuels du spectacle jusqu’à sa mort en 1982.
Avec Théodore Ruegg (qui sera le président du club), il a créé le Club des Magiciens Bibliophiles  (dont il était le secrétaire) et édité le bulletin de cette association d’octobre 1937 à juillet 1939 (8 numéros) et d’avril 1945 à décembre 1948 (11 numéros).

Il est important de noter que le Club des Magiciens Bibliophiles fut chronologiquement le premier club de magiciens collectionneurs dans le monde.

Sanas a écrit différents ouvrages : Mémento du magicien amateur (1928) et Cours de mnémotechnie pratique (1946).

C’est tout pour aujourd’hui. Dans le prochain article, je proposerai un nouveau portrait de mentaliste. 
Amitiés à tous.