dimanche 14 février 2021

Une figure déterminante de l’ésotérisme français, Jean-Louis Bernard (treizième partie) : les chakram (fin).

 



   Les 7 chakram.

 

 

Jean-Louis Bernard dans ses Archives de l’insolite fait souvent référence aux chakramCet article est la suite de celui-ci.

Voici la description des sixième et septième chakram :

6°) Le chakra de front : étroitement lie à la très mystérieuse glande pinéale (l'épiphyse) dont la fonction psychosomatique se relie par ailleurs à celle de la glande pituitaire (l'hypophyse). Cette dernière, en tant que reine de toutes les glandes endocrines et spécialement des sexuelles, semble pourtant relever plutôt du chakra cérébral (coronal). A ce niveau, il devient malaisé de séparer les centres, qu'ils soient psycho-spirituels (les chakram) ou simplement psychosomatiques (les glandes endocrines). Inerte chez la majorité, le chakra de front n'en est pas moins un « tentacule » de l’esprit — comme les chakram de gorge et cérébral et, dans une moindre mesure, le chakra de cœur. Quand le chakra frontal stimule la glande pinéale, celle-ci devient en un certain sens un « troisième œil » — mais non ouvert à la lumière physique. Yeux fermés, l’intéressé voit l'intérieur de son front s'éclairer. Aux couleurs, pourra y succéder une sorte de condensation blanchâtre qui est l'aither (essence de la matière) ; des clichés y apparaitront à la longue, pris dans l'aither terrestre (et donc relatifs à des évènements collectifs, passes ou présents, voire futurs) ou dans l'inconscient d'une personne ou dans son propre inconscient. Par cet écran d'aither, notre double peut communiquer par clichés, avec notre moi. Ce chakra peut encore devenir le moteur d'une télépathie en pesant sur la glande pinéale et, aussi, de l'hypnose — ces deux activités se conjuguant. C'est par leur « troisième œil » que les anciens géants paralysaient l'adversaire ! A noter que, si la clairvoyance dépend essentiellement du chakra du front, la clairaudience parait dépendre des chakram cérébral et de gorge. De tout temps, la clairaudience passa pour le principal des pouvoirs paranormaux parce qu'elle se relie à l’oracle, à la « voix du cosmos »...

7°) Le chakra cérébral ou coronal ( = couronnant l'édifice des chakras) : à l'intérieur du crâne, jusqu'à la glande pituitaire, et, paradoxalement, au-dessus du crâne. Le plus haut tentacule de l'esprit s'y accroche, mais de manière latente — sauf chez le saint ou yogi, parvenu à s'identifier totalement au divin (illumination). Quand il n’est pas léthargique, ce chakra gouverne l'individu selon l'ordre universel. On sait que la glande pituitaire, reine des glandes, peut provoquer, si elle est déficiente, le nanisme et le gigantisme. Normale, elle semble régler la taille de l'individu sur son environnement. Celui-ci n'a pas toujours été semblable — d'où les géants et nains d'un lointain passé. Le chakra coronal assure aussi l’équilibre entre les diverses entités qui nous composent, s'il le peut évidemment, en particulier entre homme droit et homme gauche. Les Hindous disent que le dieu Shiva est assis au chakra coronal et tire à soi toutes les potentialités de l'être, théoriquement...


Les visionnaires décrivent les chakram en « fleurs surréelles » non ouvertes ; le yoga les entrouvrira au moins. Dans la réalité, il s'agit de roues (« chakra » = roue en sanscrit) qui vont intensifier leurs vibrations et tourner. Ils ont des colorations différentes et leurs formes se compliquent du premier au dernier. S'ils n'impressionnent pas les écrans de radio (rayons X), ils finissent tout de même par devenir sensibles, si l'on pratique le yoga. Il est imprudent de les stimuler soi-même, cette initiative devant être abandonnée au double ; incontrôlé, leur mouvement perturberait tout le psychisme et l'organisme, par le relais des glandes endocrines. Une ambiance mystique est toutefois une protection.

En dehors des sept chakram essentiels, il en existe, rappelons-le, des dizaines d'autres : dans le dos, aux jointures, dans les paumes et les plantes des pieds...

 

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.