Jean-Louis Bernard dans ses Archives de
l’insolite fait souvent référence aux chakram. Cet article est la
suite de celui-ci.
Voici la description des sixième et septième chakram :
6°) Le
chakra de front : étroitement lie à la très mystérieuse glande pinéale (l'épiphyse)
dont la fonction psychosomatique se relie par ailleurs à celle de la glande
pituitaire (l'hypophyse). Cette dernière, en tant que reine de toutes les
glandes endocrines et spécialement des sexuelles, semble pourtant relever plutôt
du chakra cérébral (coronal). A ce niveau, il devient malaisé de séparer les
centres, qu'ils soient psycho-spirituels (les chakram) ou simplement psychosomatiques
(les glandes endocrines). Inerte chez la majorité, le chakra de front n'en est
pas moins un « tentacule » de l’esprit — comme les chakram de gorge et cérébral
et, dans une moindre mesure, le chakra de cœur. Quand le chakra frontal stimule
la glande pinéale, celle-ci devient en un certain sens un « troisième œil » —
mais non ouvert à la lumière physique. Yeux fermés, l’intéressé voit l'intérieur
de son front s'éclairer. Aux couleurs, pourra y succéder une sorte de
condensation blanchâtre qui est l'aither (essence de la matière) ; des clichés
y apparaitront à la longue, pris dans l'aither terrestre (et donc relatifs à
des évènements collectifs, passes ou présents, voire futurs) ou dans
l'inconscient d'une personne ou dans son propre inconscient. Par cet écran
d'aither, notre double peut communiquer par clichés, avec notre moi. Ce chakra
peut encore devenir le moteur d'une télépathie en pesant sur la glande pinéale
et, aussi, de l'hypnose — ces deux activités se conjuguant. C'est par leur « troisième
œil » que les anciens géants paralysaient l'adversaire ! A noter que, si la
clairvoyance dépend essentiellement du chakra du front, la clairaudience parait
dépendre des chakram cérébral et de gorge. De tout temps, la clairaudience
passa pour le principal des pouvoirs paranormaux parce qu'elle se relie à l’oracle,
à la « voix du cosmos »...
7°) Le chakra cérébral
ou coronal ( = couronnant l'édifice des chakras) : à l'intérieur du crâne,
jusqu'à la glande pituitaire, et, paradoxalement, au-dessus du crâne. Le plus
haut tentacule de l'esprit s'y accroche, mais de manière latente — sauf chez le
saint ou yogi, parvenu à s'identifier totalement au divin (illumination). Quand
il n’est pas léthargique, ce chakra gouverne l'individu selon l'ordre
universel. On sait que la glande pituitaire, reine des glandes, peut provoquer,
si elle est déficiente, le nanisme et le gigantisme. Normale, elle semble régler
la taille de l'individu sur son environnement. Celui-ci n'a pas toujours été
semblable — d'où les géants et nains d'un lointain passé. Le chakra coronal
assure aussi l’équilibre entre les diverses entités qui nous composent, s'il le
peut évidemment, en particulier entre homme droit et homme gauche. Les Hindous
disent que le dieu Shiva est assis au chakra coronal et tire à soi toutes les potentialités
de l'être, théoriquement...
Les visionnaires décrivent les
chakram en « fleurs surréelles » non ouvertes ; le yoga les entrouvrira au
moins. Dans la réalité, il s'agit de roues (« chakra » = roue en sanscrit) qui
vont intensifier leurs vibrations et tourner. Ils ont des colorations différentes
et leurs formes se compliquent du premier au dernier. S'ils n'impressionnent
pas les écrans de radio (rayons X), ils finissent tout de même par devenir
sensibles, si l'on pratique le yoga. Il est imprudent de les stimuler soi-même,
cette initiative devant être abandonnée au double ; incontrôlé, leur mouvement
perturberait tout le psychisme et l'organisme, par le relais des glandes
endocrines. Une ambiance mystique est toutefois une protection.
En dehors des sept chakram
essentiels, il en existe, rappelons-le, des dizaines d'autres : dans le dos,
aux jointures, dans les paumes et les plantes des pieds...
Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.