mardi 23 août 2016

Les deuxième et troisième philosophies rationnelles de la vie selon Albert Ellis : la pensée flexible et l’acceptation inconditionnelle de soi-même.








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Albert Ellis dans son ouvrage La thérapie émotivo-rationnelle explique qu’il faut que nous nous construisions de nouvelles philosophies, des croyances rationnelles qui seront valables pour nous-mêmes et qui nous rendront plus efficace et plus heureux (voir cet article du blog ).

 Elles sont au nombre de sept. Voici la seconde et la troisième :


2) La pensée flexible.

Je peux contrôler et limiter mes perturbations émotionnelles et du comportement, spécialement les sensations d’anxiété, de dépression, de colère, le manque d’estime de soi-même et la victimisation, en pensant en termes de préférences et de désirs, incluant les fortes préférences et désirs, au lieu des demandes et exigences perfectionnistes, tout spécialement tous les « je dois », «  il faut que ». C’est bien de prendre les choses au sérieux, mais pas trop non plus, les projets sont importants mais pas sacro-saints. Je peux vivre confortablement sans la certitude ni la perfection. Je surveille mes tendances à généraliser, à stéréotyper et à donner des étiquettes. J’essaie d’avoir l’esprit ouvert et le moins possible d’idées préconçues.

3) L’acceptation inconditionnelle de soi-même.

Je m’accepte toujours comme un être humain imparfait qui commet et commettra des erreurs et des bêtises. Je choisis et choisirai moi-même mes buts et ne jugerai mes pensées comme « bonnes » que lorsqu’elles m’aident et « mauvaises » que lorsqu’elles sabotent mes buts individuels et sociaux. Je ne jugerai ni mes aspects personnels, ni ceux de mon être ou de ma personne. Je m’accepte individuellement quoi que je fasse et quoi que pensent les autres de moi. J’essaye de devenir meilleur et de mieux m’entendre avec les autres mais je n’ai pas besoin de prouver ma valeur aux autres : je préfère augmenter mon efficacité et ma joie de vivre.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. La suite au prochain numéro.

Ebauche de bibliographie sur l’ACAAN (Any Card At Any Number)







Un très bon ACAAN par Boris Wild


Cela m’a donné la même impression que pour les book tests. Je n’osais pas aborder la thématique de l’ACAAN, le Saint Graal à la fois des cartes à jouer et du mentalisme. Mais un ami mentaliste m’a parlé de celui de Peter Turner et là je dois dire qu’en le visionnant, j’ai été véritablement scotché et je me suis dit qu’il fallait absolument débroussailler le terrain pour les magiciens mentalistes qui veulent obtenir ces effets étonnants.

En principe, l’ACAAN a été inventé par le magicien anglais David Berglas.

On peut établir des distinctions selon les conditions dans lesquelles est effectué l’ACAAN (condition idéale en gras, condition imparfaite en italique).

1 - Jeu présent sur la table avant l'exécution de la routine / Jeu sorti après les nominations de la carte et du nombre.

2 - Carte nommée librement / Carte forcée.

3- Nombre nommé librement / Nombre forcé.

4 - Jeu normal / Jeu préparé / Jeu truqué.

5 - Manipulation du jeu (ou autre) par le magicien après les 2 nominations / Pas de manipulation.

6 - Jeu mélangé par le spectateur avant la distribution des cartes / Jeu non mélangé par le spectateur avant la distribution.

7 - Le spectateur distribue les cartes jusqu'au nombre choisi / Le magicien distribue les cartes jusqu'au nombre choisi.

8 - Le spectateur retourne la carte au nombre immédiatement après l'avoir distribuée / Le spectateur retourne la carte quelque temps après la distribution / Le magicien retourne la carte.

Ébauche de bibliographie :

Berglas David, Kaufman Richard, The Berglas effects, p. 117 à 138 (livre et DVD en anglais).

Botta Guillaume, Illusions, mentalisme et magie de proximité : plusieurs chapitres sont consacrés à l’ACAAN : « Le niveau d’impossibilité de l’ACAAN » p. 101, « Post-Hit » p.105 (utilise le gimmick «  Tool » de David Stone, étui et carte spéciale), « ACAAN silencieux » p. 166, « L’ACAAN 2704 » p. 285.

Cassidy Bob, L’art du mentalisme, tome 2, p. 83 à 86 (« Comment j’ai découvert le Saint Graal » et « Le test MCAN »).

Decremps Henri, Le Testament de Jérome Sharp, p. 99, le premier balbutiement d’ACAAN que j’ai pu recenser, « Prévoir la pensée d'un homme en mettant d'avance dans le jeu une carte choisie au hasard, au rang et au numéro que cet homme doit choisir un instant après ».

Elema Steeve, Mental. Chapitre 1, « Saint Graal » presque entièrement sur l’ACAAN, plusieurs parties « La carte au nombre impromptue », « La carte au nombre impromptue (encore) », « La carte au nombre impromptue et automatique », « ACAAN automatique ».

Hugard Jean, Encyclopédie des tours de cartes, chapitre 20, « Le chapelet Nikola et ses possibilités », huitième partie, « Les pensées prévues ».

Richardson Barrie, Mental Magic. Chapitre 9 : « Le problème de la carte au nombre » entièrement  sur l’ACAAN, trois parties : « La carte au nombre », « La solution des 13 jeux », « La carte au nombre, version pour la scène ») (en français mais introuvable actuellement).

Tamariz Juan, Mnemonica 1, p. 121, « La carte au nombre ».

Turner Peter, Emotional acaan et  Linguistic acaan dans la conférence en ligne " Peter Turner LIVE  " (Penguin LIVE) (en anglais).

Waters T.A., Mind, myth and Magic, «  Imposition », p. 275, tome 1, et « Disposition », p. 169, tome 2.

Wild Boris, ACAAB (un très bon ACAAN pour lequel il faut néanmoins une veste !) (en français).

Wind Asi, Asi's Any Card At Any Number, DVD en anglais (là aussi un bon ACAAN mais qui demande beaucoup de dextérité).

Vous pourrez trouver aussi une sélection de livres en anglais sur ce site.

Une superbe bibliographie sur l’ACAAN, très complète, a été réalisée en langue française par Melvin.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

La première philosophie rationnelle de la vie selon Albert Ellis : le libre arbitre et la volonté






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Albert Ellis dans son ouvrage La thérapie émotivo-rationnelle explique qu’il faut que nous nous construisions de nouvelles philosophies, des croyances rationnelles qui seront valables pour nous-mêmes et qui nous rendront plus efficace et plus heureux.

Rappelez-vous cependant que vous êtes un individu en changement permanent et un constructeur, un créateur. Ce que vous créez peut être périmé demain. Il n’y a pas de réponse finale, ni pour vous, ni pour quiconque. Comment pourrions-nous dire quel est le plan de perfection à suivre aujourd’hui alors que tout change ? Nous ne pouvons pas. Ni vous, ni personne. Le travail clinique de nombreux chercheurs proposent plusieurs directions pour vous rendre moins perturbé et plus imperturbable. Mais il faut que vous les essayiez pour voir comment elles fonctionnent pour vous. Elles sont au nombre de sept. Voici la première :

1.                  Le libre arbitre et la volonté

Je n’ai que peu d’influence par rapport à l’hérédité et à bien des choses qui peuvent m’arriver dans ma vie. Je peux influencer mais rarement contrôler les autres. Mais il m’est possible, grâce à mon travail et à de la pratique, de contrôler mes propres pensées, mes émotions et mes comportements et ainsi de contrôler en bonne partie mon destin émotionnel. Je peux décider de mes buts et de la signification que je veux donner à ma vie, je peux atteindre une partie de ce que je veux et éviter une partie de ce que je ne veux pas.

Pour me changer et me contrôler, j’ai besoin de la force de ma volonté. La force de ma volonté consiste à 1) décider de faire ou de ne pas faire quelque chose, 2) acquérir les connaissances nécessaires au comment faire, 3) agir de manière déterminée sur la base de mes connaissances, 4) tenir ma position malgré d’éventuelles critiques ou de possibles échecs, 5) continuer à décider et à acquérir des connaissances requises mais surtout continuer à agir : mes actions sont plus importantes que mes pensées. Le manque d’actions signifie une faiblesse de la volonté

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. La suite au prochain numéro.