Sans commentaire
Albert Ellis dans son ouvrage La thérapie émotivo-rationnelle explique
qu’il faut que nous nous construisions de nouvelles philosophies, des croyances
rationnelles qui seront valables pour nous-mêmes et qui nous rendront plus
efficace et plus heureux (voir cet article du blog ).
Elles sont au nombre de sept. Voici la seconde et
la troisième :
2) La pensée flexible.
Je peux contrôler et limiter mes perturbations émotionnelles et du
comportement, spécialement les sensations d’anxiété, de dépression, de colère,
le manque d’estime de soi-même et la victimisation, en pensant en termes de
préférences et de désirs, incluant les fortes préférences et désirs, au lieu
des demandes et exigences perfectionnistes, tout spécialement tous les « je
dois », « il faut que ». C’est bien de prendre les choses au sérieux,
mais pas trop non plus, les projets sont importants mais pas sacro-saints. Je
peux vivre confortablement sans la certitude ni la perfection. Je surveille mes
tendances à généraliser, à stéréotyper et à donner des étiquettes. J’essaie d’avoir
l’esprit ouvert et le moins possible d’idées préconçues.
3) L’acceptation inconditionnelle de soi-même.
Je m’accepte toujours comme un être humain imparfait qui commet et
commettra des erreurs et des bêtises. Je choisis et choisirai moi-même mes buts
et ne jugerai mes pensées comme « bonnes » que lorsqu’elles m’aident
et « mauvaises » que lorsqu’elles sabotent mes buts individuels et
sociaux. Je ne jugerai ni mes aspects personnels, ni ceux de mon être ou de ma
personne. Je m’accepte individuellement quoi que je fasse et quoi que pensent
les autres de moi. J’essaye de devenir meilleur et de mieux m’entendre avec les
autres mais je n’ai pas besoin de prouver ma valeur aux autres : je
préfère augmenter mon efficacité et ma joie de vivre.
Voilà. C’est tout pour
aujourd’hui. La suite au prochain numéro.