Christel Petitcollin
Je viens de lire un livre que j’ai
trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je
voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit
de « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin.
L’auteur y décrit ce qu’elle appelle les surefficients, les gens qui
pensent trop et qui ont une pensée complexe arborescente. Cela les différencie
de tout un chacun, de ceux que l’auteur appelle les neurotypiques ou
normo-pensants. Les surefficients souvent ne se sentent pas reconnus par la
société et vivent de graves crises identitaires. D’une manière générale, ils
sont idéalistes, ont à la fois un besoin de connexion, de complexité, de
cohérence et de sens. Leur problème principal est qu’ils peuvent avoir des
relations difficiles avec les autres.
Cet article est la suite de celui-ci.
Le quatrième chapitre de la partie 3 « Bien
vivre sa surefficience » s’intitule « Optimiser le fonctionnement de son
cerveau ». En voici le résumé.
Les cinq besoins de base du cerveau d’un surefficient
Parlons maintenant des besoins de votre
cerveau. Il ne s'agit pas de lubie, de caprice ou de petits luxes mais de besoins bien réels. Si l'un de ces besoins
n'est pas rempli, votre cerveau est en souffrance. Au fur et à mesure que l’on
énumère leurs besoins, les surefficients mentaux se rendent compte qu'ils les
connaissent très bien. Ils ressentent le manque et la souffrance quand ils ne
respectent pas ces besoins, mais jusque-là, ils n'avaient pas pris la mesure de
leur importance.
1) Nourrir son cerveau d'apprentissages
Votre cerveau adore apprendre. Sans
apprentissages, il déprime et rumine. Comme il a besoin de complexité, il va
monter en épingle les moindres éléments qui seront à sa portée, sans y trouver
pour autant les nutriments dont il a besoin. Faites-vous plaisir : qu'est-ce
que vous auriez adoré apprendre ? Dans quel domaine l'école vous a frustré en
ne faisant qu'effleurer une matière qui méritait d'être approfondie ? Il y a
sûrement des programmes scolaires dont vous avez loupé la subtilité parce que
le contenu était mal présenté ou que le prof était antipathique. Dans un coin
de votre tête, vous le regrettez probablement : j'aurais dû m'intéresser
davantage à... Vous pouvez aussi développer vos capacités dans tous les
domaines : décoration, jardinage, cuisine, bricolage, etc.
Quoi que vous désiriez apprendre, vous
le pouvez. Il y a deux règles de base :
- Si vous ne comprenez plus, c'est que
vous êtes en train de compliquer quelque chose de plus simple que vous ne le
pensez.
- Apprendre nécessite une phase de
persévérance. Même si ça devient un peu complexe ou ennuyeux, c'est un cap à
passer.
Accrochez-vous et régalez-vous.
2) Faire du sport
Le sport va vous aider pour canaliser
cette incroyable énergie. C'est une constante en consultation : quand on aborde
ce sujet, les surefficients mentaux qui ne font plus de sport réalisent que le
sport leur faisait un bien fou et à quel point ça leur manque de ne plus
bouger. De plus, le sport aide à combler le déficit de sérotonine et vous
bourre de dopamine, votre drogue favorite. C'est certainement par le sport et
la relaxation que vous pouvez le mieux améliorer la qualité de votre sommeil.
Faites un trou dans votre emploi du temps pour pouvoir y caser le temps
nécessaire pour vous défouler.
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.
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