Le site Internet Rincon del Tibet a publié la liste des 11 croyances irrationnelles qui gâchent la vie des êtres
humains selon le psychologue américain Albert Ellis. Je les ai traduites,
d’abord parce qu’elles sont très pertinentes, ensuite parce qu’elles ont
profondément influencé un psychologue qui me passionne et dont j’ai beaucoup
parlé dans ce blog, Wayne Dyer (voir son livre Vos zones erronées). Consultez également les articles suivants :
Cette liste, pour des raisons de commodité de lecture sur Internet, fait
l’objet de plusieurs articles.
Voici la suite des 11
croyances irrationnelles :
4. Tu dois atteindre tout ce que tu as comme projets de
réussite dans la vie.
Il n’y a qu’une
réalité. Le problème est que, parfois, elle ne correspond pas à nos attentes sur
le déroulement de notre vie. Accepter les circonstances telles qu'elles sont est la meilleure des attitudes.
Si les choses sont susceptibles d'être modifiées, c’est bien ;
sinon, c’est bien également.
Il ne
convient pas d’aborder tous nos désirs comme des besoins essentiels. Ce
comportement, à terme, va générer chez nous le mécontentement et le malheur. Nous
devons nous poser la question «Est-ce vraiment négatif ou est-ce que mon
ressenti est très exagéré ? » En réalité, rien n’est ni si bon, ni si
mauvais que l’on se l’imagine.
5. Chacun est comme il est et on ne peut pas changer.
Les émotions négatives, autodestructrices ou douloureuses peuvent être
modifiées. Selon Ellis, il
est faux de dire qu’il est impossible de transformer ces émotions et qu’il
suffit simplement de les supporter. En réalité, ce sont des constructions
psychiques que nous avons-nous-même édifiées. Et comme nous les avons créées,
nous pouvons également les supprimer.
Il est
nécessaire d’analyser et de découvrir pour cela les pensées et les sentences illogiques
qui sont associées à ces émotions. Ceci dans le but de modifier ces «paroles»
qui nous sont propres puis de transformer progressivement les émotions
négatives. En conséquence, nous sommes les principaux responsables de notre
destin.
6. Se préoccuper pour ce qui va arriver évite les
erreurs.
Les coups du sort ne sont pas aussi dramatiques qu’on le pense. Les peurs qu’ils engendrent nous
empêchent de prendre le temps de les analyser et de mesurer leur gravité
réelle. En outre, la préoccupation de ce que quelque chose pourrait se
produire, non seulement ne l'empêche pas, mais aussi peut aider à sa
réalisation.
Pour ce qui
est des événements inévitables (tels que la mort), la douleur peut être significative
quand ils ont lieu, mais la peur qu'ils arrivent peut être plus traumatisante
encore.
7. Les difficultés rendent la vie plus compliquée.
Effectuer
certaines choses décrites comme « difficiles », se proposer un objectif
complexe et à long terme, à condition qu’il entraîne des actions bénéfiques ou
des applications pratiques, nécessite habituellement beaucoup d'efforts, mais
aussi apporte beaucoup de satisfaction personnelle. Et cela en fonction de
l'importance de l’objectif atteint. Prendre la décision d’effectuer la première
étape et s’engager dans une tâche difficile peut être plus douloureux que de
mener à terme cette tâche. Le processus
de prise de décision est plus
compliqué que la décision elle-même.
Voilà.
C’est tout pour aujourd’hui.
La
suite au prochain numéro comme dans les romans-feuilletons du dix-neuvième
siècle ou dans les séries télévisées américaines actuelles.
Amitiés
à tous.
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