Sans commentaire
Je vais traiter aujourd’hui de l’erreur n° 7 de nos pensées : « Étiquetage : arrêter de
tout juger » décrite dans le livre Les thérapies comportementales et cognitives pour les Nuls. Les erreurs dans
nos pensées, selon les auteurs, Rob Willson et Rhena Branch, sont au nombre de
douze. J’ai traité la sixième erreur sur
le problème de la surgénéralisation dans
cet article.
Les étiquettes et l’étiquetage des personnes et des
évènements sont partout. Par exemple, les individus ayant une très faible
estime de soi peuvent se dire « je suis un bon à rien », « je
suis un être inférieur » ou « je ne suis pas à la hauteur ».
Si vous cataloguez les autres comme étant « mauvais »
ou « inutiles », vous avez de fortes chances de vous mettre en colère
contre eux. Peut-être attribuez-vous au monde l’étiquette « dangereux »
ou « complètement injuste » ? Ici, l’erreur consiste à juger
globalement des choses trop complexes pour leur accoler une étiquette
définitive. Voici des exemples d’étiquetage :
1) Vous lisez dans le journal un article affligeant
sur la recrudescence de la criminalité dans votre ville. Cet article active
chez vous la croyance selon laquelle vous vivez dans un endroit très dangereux.
Résultat, vous avez peur de sortir.
2) Vous avez une mauvaise note à une dissertation.
Vous commencez à être déprimé et vous vous jugez nul.
Efforcez-vous d’éviter de coller des étiquettes à
vous-même, aux autres et au monde qui vous entoure. Acceptez leur complexité et
leur évolutivité permanente. Acceptez les preuves qui ne correspondent pas à
vos étiquettes afin de vous aider à diminuer votre conviction que vos évaluations
sont pertinentes. Par exemple :
1) Acceptez l’existence de degrés. Réfléchissez :
le monde n’est pas dangereux, il comprend différentes facettes avec une
sécurité plus ou moins présente selon les endroits.
2) Réjouissez-vous de la complexité. Tous les êtres
humains, vous y compris, sont uniques, présentent plusieurs facettes et changent
en permanence. Vous cataloguer de nul sur la base d’un échec est une forme
extrême de surgénéralisation. De même, les autres sont tout aussi complexes et
uniques que vous. Ce n’est pas parce qu’une personne accomplit une mauvaise
action qu’elle est forcément un être mauvais.
Lorsque vous mettez une étiquette à quelqu’un ou à
un aspect du monde de façon globale, vous excluez toute éventualité de
changement et de progression. Vous accepter comme vous êtes est un premier pas
très fort vers le progrès personnel.
Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Je développerai
la huitième erreur commune de nos pensées dans un prochain article.
Bonjour Jean François,
RépondreSupprimerJe n'ai fais que survoler votre blog, il est d'une richesse incroyable. Pour ceux qui sont branchés mentalisme c'est une véritable mine d'or.
Je pense que je vais prendre plaisir à m'y attardé ces prochains jours.
Bonne continuation dans cette discipline.
Amitié
Christian Grenier