lundi 5 mars 2018

Pause dans le blog avec Osho et son ouvrage « Mon chemin, le chemin des nuages blancs » (treizième partie), premier matin.










  
Sans commentaire.



Osho au départ ne s’appelait pas Osho. Il est né sous le nom de Rajneesh Chandra Mohan Jain. Puis il s’est fait connaître dans les années 70 et 80 en se présentant comme Bhagwan Shree Rajneesh. Il publie en 1974 The book of secrets (Le livre des secrets), un livre au titre mystérieux mais au contenu passionnant. Osho est pour moi un des écrivains qui a le mieux parlé de la spiritualité et de la méditation. Il y a plusieurs ouvrages de lui que j’ai beaucoup aimés (par exemple Être en pleine conscience, une présence à la vie et Autobiographie d’un mystique spirituellement incorrect). Cet article est la suite de celui-ci 

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un ouvrage d’Osho que je ne connaissais pas, Mon chemin, le chemin des nuages blancs. C’est le formidable magicien cartomane Mickaël Stutzinger  qui m’a signalé la présence de ce livre qui est sans doute un des premiers d’Osho Rajneesh.

La vie ne devrait pas être considérée comme un problème. Dès que vous vous mettez à la voir ainsi, vous êtes perdu. Une fois que vous pensez que la vie est un problème, vous ne pouvez jamais trouver de solution.

C'est ainsi que procède la philosophie — et c'est ainsi que la philosophie est toujours dans l'erreur. Aucune philosophie juste n'existe : il ne peut y en avoir. Toutes les philosophies sont dans l'erreur. Faire de la philosophie est une erreur, car la philosophie commet l'erreur fondamentale de considérer la vie comme un problème. Une fois que la vie est un problème, il n'y a pas de solution.

La vie n'est pas un problème, mais un mystère.

Et un nuage blanc est la chose la plus mystérieuse, apparaissant soudain, disparaissant soudain. Avez-vous jamais songé que les nuages n'ont ni nom ni forme ? Ne fût-ce qu'un instant, jamais leur forme ne reste la même ; elle est changeante, elle est mouvante comme le courant d'un fleuve.

Vous pouvez donner une forme au nuage, mais c'est une projection que vous faites. Un nuage n'a pas de forme, un nuage est sans forme, ou bien toujours en train de se former — c'est un changement continuel. Et il en va ainsi de la vie. Toutes les formes sont des projections.

Dans cette vie, vous vous appelez un homme, et dans la vie précédente, vous étiez peut-être une femme. Dans cette vie, vous êtes blanc et dans la prochaine, vous serez peut-être noir. En cet instant, vous êtes intelligent et, l'instant suivant, vous vous comportez de façon stupide. En cet instant, vous êtes silencieux et, l'instant d'après, vous voilà devenu furieux, emporté, agressif.

Avez-vous une forme ? Ou bien êtes-vous continuellement en train de changer ? Vous êtes un flux perpétuel, un nuage. Avez-vous un nom, une quelconque identité ? Pouvez-vous vous appeler ceci ou cela ? A l’instant même où vous dites que vous êtes ceci, vous prenez conscience que vous êtes aussi le contraire.

Vous dites à quelqu’un : « Je vous aime » et, à cet instant même, la haine est là. Vous vous dites l’ami de quelqu’un et, à cet instant précis, l’ennemi en vous ricane, attendant son heure. A un moment donné, vous dites que vous êtes heureux et, au même moment, le bonheur a disparu et vous êtes malheureux.


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire