Jean-Louis Bernard dans ses Archives de
l’insolite fait souvent référence aux chakram. Cet article est la
suite de celui-ci.
Voici la description des troisième, quatrième et
cinquième chakram :
3°) Le chakra du nombril ou épigastrique
: au niveau de la ceinture, côté main droite. Ses vibrations sont d'ordre
affectif, celles-ci exprimant une sublimation des vibrations passionnelles,
propres au second chakra. Ce troisième centre fut le moteur de la sainteté des
grands mystiques adorateurs. Il fonctionne au sein du magnétisme terrestre (la
contrepartie aérienne du tellurisme, lui, souterrain), qu'il digère et
transforme en magnétisme humain, cela au profit du double, moi des profondeurs
(ne pas confondre avec le double aithérique) dont le « corps » est constitué
par la somme du magnétisme personnel. Amour et haine sont la forme sublimée de
ce magnétisme, car soumis à la loi d'attraction et de répulsion. En certains états
d’hypnose ou d'auto-hypnose, ce chakra, s'il « tourne », exhale des visions intensément
poétiques — au pouvoir magnétique bouleversant ! A l'inverse, dans le même état,
alors cataleptique, du corps, le second chakra exhalera des visions
passionnelles, parfois infernales, « excrémentielles » : larves et
diableries... Il paraît probable que le chakra du nombril, en liaison avec le pancréas,
participe aux métamorphoses du sang, le magnétisant. On suppose qu'il est
organiquement l'attache du double, équilibrant l'ombre à ce niveau du foie.
Chez l'homme frénétique d'aujourd'hui, ce chakra accentue souvent sa léthargie,
la poussant jusqu'à la sclérose et a une sorte de suicide; il en résultera la
mort sentimentale que suivra parfois, tôt ou tard, le cancer.
4°) Le chakra du cœur a déjà été traité
dans cet article du blog.
5°) Le chakra de la gorge étroitement associé à
la glande thyroïde et au thymus, il ne se dissocie pas des chakram de front et
de crâne, avec lesquels il forme, dans l'homme, une « tri-unité » divine. Ses
vibrations traduisent un univers d'ultra-sons. Il est le siège de l’âme, au
sens chrétien du terme. En vérité, il ne s'agit que de l'un des trois aspects
de l’Âme (les deux autres ne se manifestant généralement pas) et que les Égyptiens nommaient le ba : une vibration sonore, en ultra-sons, qui, à la mort
est absorbée par la « musique des sphères »... La gorge n'est-elle pas aussi le
siège de la voix? La sclérose de ce chakra, très grave, signifie possession de
l'être par une entité étrangère ou, du moins, influence. Mais le chakra de
gorge, aux pouvoirs miraculeux, désintègrera l'obsession. Celle-ci, pesant sur
la nuque et y causant des maux de tête, s'évanouira (avec les maux) quand le
chakra réagira, au prix d'une irritation du fond de gorge (la sensation d'une
pointe s'y enfonçant). Le chakra assure donc le gouvernement du corps… Bien sûr,
il s'y rattache aussi, éventuellement, la magie opératoire du son, faite de modulations
complexes (parce qu'elles recèlent des ultra-sons). En Egypte, les prêtres
capables de proférer les invocations aux divinités ou de les évoquer (= les appeler
par une magie du son) étaient qualifiés de « justes de voix ». Cette magie
vocale est parfois créatrice d'entités. Hitler envoûtait les foules à la voix,
peuplant leur inconscient d'entités démoniaques. L'occultisme anglais a récemment
démontré que, lorsque le chakra de gorge stimule le thymus, apparaît chez le
sujet une faculté précieuse de médiumnité : il « sent » les gens de son
entourage par l'intérieur d'eux-mêmes. Endormi plus ou moins, après puberté, chez
le commun des gens, atrophié, le thymus peut, en effet, amorcer un second cycle
de croissance qui entraînera un élargissement de la conscience, cependant
rarement constant.
Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.
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