dimanche 4 juin 2017

Hommage à Bill Kalush, compte rendu d’article de sa revue "Gibecière" (hiver 2005) sur la première description connue d’un chapelet par Vanni Bossi et sur les méthodes qui s’ensuivirent (deuxième partie).




La revue en question.

William (Bill) Kalush vient de fêter son anniversaire samedi. C’est un des plus grands historiens actuels de la magie. Il est le directeur avec David Blaine du Conjuring Arts Research Center avec l'énorme base de données AskAlexander (2 500 000 pages). Il édite une revue papier "Gibecière" (sic !) dont j'ai un des numéros, avec un article consacré à l'histoire du chapelet (hiver 2005).

Voici quelques bribes de l’article, « On the Prearrangement and Mnemonic Use of a Deck of Cards » par Vanni Bossi, pour vous mettre en appétit (c’est moi qui traduit et mon anglais est très mauvais).
"Sur le préarrangement et la mémorisation d’un jeu de cartes" par Vanni Bossi (le premier chapelet).

« Tamariz a raison quand il dit: "Au commencement était la carte-clé". Pour être plus précis, c'était le préarrangement : une succession de cartes-clés, chacune en mesure de fournir des informations. Dans les descriptions d’autrefois, jusqu'à la fin du XIXe siècle, le préarrangement des cartes n'es jamais spécifiquement décrit comme un outil mnémonique. Plutôt, il a toujours été montré comme une méthode pour sélectionner des informations intéressantes (habituellement quelle carte avait été choisie) en observant la dernière carte du jeu et en apprenant ainsi celles qui l'ont précédée : la carte choisie et celle qui l'accompagne, qui après une coupe sont positionnées sur le dessus du jeu. De cette façon, l'idée originale de Galasso s'est perpétuée.

Il convient de noter que le préarrangement du jeu que je définirai comme «naturel» - c'est-à-dire, les cartes de chaque combinaison arrangées dans un ordre numérique - n'est pas arbitraire. Il est né d'une exigence simple du fabricant de la carte, qui devait vérifier l'intégralité du jeu après la production (avec les détails de l'impression, de la couleur, de la découpe et de la fabrication), ce qui a été fait à la main. En fait, ce préarrangement a été décrit dans le petit livre de Galasso, bien qu'il commente lui-même l'efficacité moindre de ce système, par rapport au système de progression numérique et d'alternance des enseignes qu'il a définie.

Jusqu'à présent, nous ne pouvons toujours pas dire qui a inventé la méthode. Pour l'instant, Horatio Galasso a la primauté, mais nous pouvons remonter l'idée à une époque antérieure. Encore mieux, nous pouvons expliquer l'invention possible du jeu pré-arrangé à travers de petites mais importantes informations provenant de plusieurs textes précédant Galasso. Cette série d'idées, soit par association, soit par similarité, a généré chez une ou plusieurs personnes le modèle ou l'archétype d'un jeu  pré-arrangé afin de faire de trucs de cartes. »


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

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