mardi 13 juin 2017

Le chapelet, compte rendu du livre « Chaos, l’apparence du hasard » de Martin Joyal (huitième partie).



Le chapelet Martin Joyal


Pour moi, un des livres qui décrit au mieux les possibilités des chapelets d’une façon analytique est l’ouvrage d’un prestidigitateur de langue anglaise Martin Joyal, Chaos, l’apparence du hasard paru en France en 2010 (il est sorti en anglais sous le titre The Six-Hour Memorized Deck en 1997).

D’abord pour distinguer les différents chapelets existants, l’auteur nous propose une terminologie précise. Il les divise en « arrangements » (traités dans le chapitre 2), « systèmes » (présentés dans le chapitre 3) et « jeux mémorisés » (dont le chapitre 4 donne une vue d’ensemble : neuf jeux vus en détail qui correspondent à ce que nous appelons les jeux apériodiques).

Aujourd’hui, j’aborderai les arrangements de jeu complet.

On peut classer les arrangements complets en 19 catégories :

1.       arrangements en jeu neuf ;
Non traités dans ce blog. Voir Chaos pp. 32, 33

2.       arrangements en valeurs ordonnées ;
Dans ces arrangements, seules les valeurs sont ordonnées, les familles étant sans ordre particulier.

3.       arrangements en familles ordonnées ;
Dans ces arrangements, seules les familles sont considérées dans le classement des cartes. On obtient un montage cyclique constitué de treize groupes de quatre cartes. Chacun des groupes contient le même ordre des quatre familles.

4.       arrangements en valeurs groupées ;
Le montage dans ces arrangements est simple. Les valeurs sont groupées quatre par quatre, d’abord les quatre as, puis les quatre deux et ainsi jusqu’aux quatre rois. Pour chacun des groupes de valeurs, les familles suivent un ordre donné, tel que trèfle, cœur, pique, carreau.

Les arrangements en valeurs groupées sont idéaux pour les effets d’épellation à la chaîne (spelling-bee en anglais) où le jeu complet est utilisé. L’effet d’épellation consiste à tenir un groupe de treize cartes en position de la donne puis à épeler chaque valeur de carte, en faisant passer une carte par lettre du dessus du paquet vers le dessous, et enfin à retourner la dernière carte épelée : il s’agit de cette carte ! Par exemple, le magicien épelle « as » en passant une carte par lettre du dessus vers le dessous du paquet, puis il retourne la carte correspondant à la dernière lettre, c’est un as…. Il pose cette carte de côté et recommence avec le deux, puis il continue avec toutes les valeurs jusqu’à n’avoir plus en main qu’une seule carte : le roi.
  
 Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

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