dimanche 29 avril 2018

Compte rendu du livre « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin (partie 3, « Bien vivre avec sa surefficience », chapitre 3, « Restaurer son intégrité ») (quatrième partie).




 Christel Petitcollin


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant »  de Christel Petitcollin. L’auteur y décrit ce qu’elle appelle les surefficients, les gens qui pensent trop et qui ont une pensée complexe arborescente. Cela les différencie de tout un chacun, de ceux que l’auteur appelle les neurotypiques ou normo-pensants. Les surefficients souvent ne se sentent pas reconnus par la société et vivent de graves crises identitaires. D’une manière générale, ils sont idéalistes, ont à la fois un besoin de connexion, de complexité, de cohérence et de sens. Leur problème principal est qu’ils peuvent avoir des relations difficiles avec les autres.

Cet article est la suite de celui-ci.

Le troisième chapitre de la partie 3 s’intitule « Restaurer son intégrité ». En voici le résumé.

Comment ressusciter son estime de soi  pour un surefficient ?

1) Épousez-vous

Cette proposition peut paraître bizarre mais avez-vous conscience que vous êtes l'homme (ou la femme) de votre vie ? Vous devrez vivre avec vous-même jusqu'à ce que la mort vous sépare. Alors autant être avec vous-même le plus tendre des partenaires. Définissez comment vous souhaiteriez être traité(e) par une personne profondément amoureuse de vous. Comportez-vous avec vous-même en vous offrant les égards et les délicates attentions que vous attendriez d'un amant ou d'une amante brûlant d'amour. Bref, chouchoutez-vous. Vous méritez ce qu'il y a de mieux. Si vous ne prenez pas soin de vous, qui le fera ?

2) Une restauration en trois temps

La reconstruction de l'estime de soi commence par une validation de toutes ses réussites, petites ou grandes. Puis il faut réapprendre à se parler avec amitié, au lieu de se dénigrer. Enfin, s'obliger à se traiter soi-même avec le même respect que celui qu'on sait accorder à autrui. L'équité et la justice ne sont-elles pas vos valeurs ? Chaque couche de confiance en soi alimente les autres. Plus on s'aime, plus on va avoir une image de soi positive et une facilité à valider ses réussites. Ça marche aussi dans l'autre sens. Plus on apprend à valider ses réussites, plus on va positiver l'image de soi et pouvoir s'aimer.

L'estime de soi n'est pas une panacée mettant à l'abri de tout faux pas, de tout état d'âme négatif et elle n'empêche pas les moments de découragement, de doute et de peur. Tout au plus peut-elle permettre de les gérer plus confortablement. Mais en aucun cas, elle n'est une baguette magique transformant la vie en un long fleuve tranquille !

Alors, finalement, qu'est-ce que la confiance en soi ? La confiance en soi est simplement :

a) Un confort intérieur à s'aimer et à s'accepter comme on est, avec ses forces et ses faiblesses.

b) La certitude qu'on saura faire face et puiser dans ses ressources personnelles pour trouver des solutions à la plupart des problèmes.

c) Et, au-delà de nos appréhensions, la capacité à passer à l'action malgré la peur et le stress.

La confiance en soi n'aplanit pas les montagnes, mais elle permet de les gravir.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


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