lundi 16 juillet 2018

Compte rendu du livre « Ma Gestalt-thérapie, une poubelle-vue-du-dehors-et-du-dedans » de Fritz Perls (trente-cinquième partie).


  
1001 tours de magie.


J'ai lu quand j'étais enfant un livre sur la prestidigitation qui s'appelait 1001 tours de magie de Clayton Rawson et j'ai été émerveillé. A partir de ce moment, la magie a été une passion pour moi, toujours et encore. Cet article du blog lui est dédié.


J'ai dévoré récemment un livre sur la création de la Gestalt-thérapie. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « Ma Gestalt-thérapie, une poubelle-vue-du-dehors-et-du-dedans »  de Fritz Perls.

Cet article est la suite de celui-ci


Voici le résumé de ce livre.

La conscience est expérience,
L'expérience est conscience.
Sans conscience, il n'y a que le néant,
Pas même la connaissance du néant.
Il n'y a pas la moindre rencontre fortuite
D'une chose et d'une autre chose
Et les sens qui sentent n'ont pas lieu
D'acquérir un contenu.
Le subjectif et l'objectif
Ne peuvent se fondre.

La conscience est le subjectif.
La « quiddité » est l'objet.
Et tous les média du monde,
La vue, le son, les pensées, le toucher,
Ont pour base un sol commun,
Qu'en le nommant je déclare :
Le Médium de tous les Média,
N'est rien d'autre que la conscience
Qui différencie — comme les yeux et les oreilles,
La cinesthésie, le toucher
Et le jeu de la puanteur et de l'odorat.

L'omniprésence de Dieu
Est le miroir de la conscience.
L'expérience en tant que phénomène
Qui toujours apparaît dans le maintenant
Est pour moi une loi.
Un présent qui présente la présence,
Une certitude qui s'appelle vraiment réalité.

La réalité n'est rien d'autre
Que la somme de toutes les consciences
Dans l'expérience de l'ici et du maintenant.
L'absolu de la science apparaît ainsi
Comme l'unité de phénomène de Husserl
Et la découverte d'Ehrenfeld :
L'irréductible phénomène de toute
Conscience, celui qu'il a nommé
Et que nous appelons encore
GESTALT.       

Philosopher est assommant,
N'essayez pas de le nier.
Si vous ne vous êtes pas noyé dans tout le fatras
Que dans les pages précédentes
J'ai exposé en pontifiant,
Alors vous méritez de clarifier
Ce qui est obscur, ce qui ne convient pas,
Quand apparaissent des lacunes, et qu'une incomplète
Conceptualisation a besoin de correction.
Car, comme vous, j'ai des préjugés,
Et une vue incomplète des choses.
J'espère vaguement pouvoir
Créer le centre d'une vision
Qui embrassera de manière conséquente
Les sphères et les choses, les disciplines,
L'esprit, le corps, la médecine
Et l'accession au stade adulte.
La philosophie qui, espérons-le,
Embrassera
Les êtres humains
Et le tout.

Déjà, telle qu'elle est,
La théorie
De la conscience primordiale
A fait la preuve de son efficacité.
Je ne pourrais dire que ç'a été un « beau vacarme »
Quand j'ai publié ce concept
En mil neuf cent quarante-deux.

Mais maints groupes se sont formés,
Avec de bien étranges dénominations,
Les « T-groups » et les groupes de rencontre,
Et les groupes de conscience sensorielle,
Les microgroupes et bien d'autres,
Pour se former en sensitive, sensorielle,
Et patati et patata.
(Ça fait comme un bruit de moteur.
La musique semble couvrir
Une discussion sérieuse.)

Ce ne sont pas tous des charlatans, leurs intentions sont bonnes
Pas toujours en train de plagier, mais tournés vers le fragmentaire
Impossible de leur secouer les puces
S'ils utilisent une partie sans le contexte
Qui est de croître et d'être entier
Manquant ainsi quelques étapes d'importance
Pour atteindre le but thérapeutique :
Centrer sa propre existence.
Sans un centre on désespère
De jamais devenir réel.
L'homme creux de notre époque
Robot de plastique, mort vivant,
Inventera mille moyens
De se détruire lui-même.

Sans un centre on est perdu
On vacille sans prendre position.
Oui : pas d'entrain, ni d'équilibre,
Oui : en gelée ou bien rigide
Farci de clichés et de duperies
Tel est l'homme moderne
En deux mille dix-huit.


Voilà. C’est tout pour le moment comme dans les séries télé américaines ou les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle. Amitiés à tous.


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