vendredi 23 mars 2018

Ne brise pas les ailes d'un oiseau en lui disant ensuite de voler.




Goéland à l'aile cassée.


Ce texte est la traduction d’un article du site « Rincon del Tibet».

Il est la suite de celui-ci.

Ne brise pas les ailes d'un oiseau en lui disant ensuite de voler. 

Ne brise pas un cœur en lui demandant ensuite d'aimer. 

Ne brise pas une âme en exigeant ensuite qu’elle soit heureuse. 

Ne vois pas le pire chez une personne en espérant qu'elle voit le mieux en toi.

Ne porte pas de jugements sur les gens en croyant qu’ils vont te suivre.

Ne joue pas avec le feu en croyant que tu seras en sécurité. 

La vie consiste à donner et à recevoir, tu ne peux pas faire le mal et recevoir du bien en échange. Tu ne peux pas donner la haine et recevoir l'amour. 

De même que, si tu veux des changements positifs dans ta vie, tu dois être prêt à être toi-même ce changement.

  
Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

Pause dans le blog avec Osho et son ouvrage « Mon chemin, le chemin des nuages blancs », onzième matin. Près de toi tout semble possible. Mais, de retour dans le monde, comment y être et ne pas aliéner nos proches ? (treizième partie).






  
Osho



Osho au départ ne s’appelait pas Osho. Il est né sous le nom de Rajneesh Chandra Mohan Jain. Puis il s’est fait connaître dans les années 70 et 80 en se présentant comme Bhagwan Shree Rajneesh. Il publie en 1974 The book of secrets (Le livre des secrets), un livre au titre mystérieux mais au contenu passionnant. Osho est pour moi un des écrivains qui a le mieux parlé de la spiritualité et de la méditation. Il était mystique mais ne croyait à aucun dieu. Il a fait scandale avec la révélation de sa grande fortune personnelle (il possédait plusieurs voitures de luxe). Il y a plusieurs ouvrages de lui que j’ai beaucoup aimés (par exemple Être en pleine conscience, une présence à la vie et Autobiographie d’un mystique spirituellement incorrect).

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un ouvrage d’Osho que je ne connaissais pas, Mon chemin, le chemin des nuages blancs. C’est le formidable magicien cartomane Mickaël Stutzinger  qui m’a signalé la présence de ce livre qui est sans doute un des premiers d’Osho Rajneesh.

Cet article est la suite de celui-ci   http://jeanfrancoisgerault.blogspot.fr/2018/03/ause-dans-le-blog-avec-osho-et-son.html

Une fois que vous commencez à penser en termes de contradictions, et  à la manière dont vous pourriez les concilier, vous  serez toujours en difficulté. Tout alors sera un compromis — et personne ne se sent jamais satisfait d'un compromis. Il y a toujours quelque chose qui manque, qui fait défaut. Si vous faites ceci, il faut alors prendre un peu de cela. Si vous faites cela, il faut alors prendre un peu de ceci. Et tout ce que vous perdez ne cesse de vous trotter dans la tête. Cela ne vous permettra jamais d'être heureux.

La première chose est donc : ne pensez jamais en termes de compromis. Mais si vous pensez en termes de contradictions et cherchez comment les faire se rencontrer, vous êtes forcé de penser en termes de compromis. Que dois-je alors vous suggérer ?

La première chose, c'est : soyez toujours intégré en vous-même et ne pensez pas à une quelconque intégration extérieure car vous êtes le point de rencontre.

Seul, vous restez silencieux — dans la vie, il vous faut être actif, être engagé. Le silence et l'engagement sont choses contradictoires mais se rejoignent tous deux en vous. Vous êtes silencieux et vous êtes engagé. Si vous êtes intégré, votre silence et votre engagement seront intégrés. Être seul et être avec votre femme, ou votre mari, ou des amis, sont deux choses contradictoires, mais vous êtes dans les deux. Si vous êtes intégré, vous serez heureux seul. Si vous êtes intégré, vous serez heureux avec d’autres. Le bonheur sera votre état. Le bonheur ne dépend pas du fait d'être seul ou d'être avec d'autres. S'il dépend de quelque chose, il y aura alors des problèmes.

Si vous vous sentez heureux lorsque vous êtes seul et si votre bonheur dépend de votre solitude, il y aura alors des difficultés. La solitude est alors une nécessité. Alors, vous vous sentirez malheureux, en compagnie d'autres ; et vous commencerez à vous demander comment concilier ces deux opposés. Le problème se pose parce que vous êtes dépendant de votre solitude pour votre bonheur. Ne soyez pas dépendant. Soyez heureux lorsque vous êtes seul. Que le bonheur soit votre état. Et lorsque vous passez de la solitude à l'engagement, à la communication, à la relation, gardez cet état de bonheur où vous étiez dans la solitude — gardez-le.
Au début, ce sera difficile, car presque toujours, vous oublierez. Ce sera difficile à cause de votre manque de mémoire, parce que vous ne serez pas constamment attentif, mais peu à peu, vous pourrez maintenir cet état. En vivant avec quelqu'un, vous pouvez toujours être aussi seul que vous l'étiez dans votre isolement. Vous restez une âme intégrée. Tout en ne faisant rien, vous vous sentez heureux, l'esprit tranquille. Cette tranquillité heureuse doit devenir une caractéristique de votre être — pas de l'inactivité.

Gardez cet état caractéristique dans l'activité et il n'y aura aucun problème. Au début, il y aura des difficultés, mais l'important est de vous rappeler que votre bonheur, votre félicité, votre extase ne peuvent être dépendants d’aucune condition extérieure. S'ils le sont, il y a contradiction — car, de la manière dont vous vivez alors, ils sont toujours dépendants. Il y en a qui se sentent heureux, quand ils sont avec des amis ; et puis, quand ils sont seuls, ils ont le cafard, ils sont malheureux : il leur faut quelqu'un.

Ces gens-là sont du type extraverti. L'autre sorte c'est le type introverti. Lorsqu'il est seul, il se sent heureux ; lorsqu'il est avec quelqu'un, la tristesse lui vient. L'un et l'autre sont prisonniers du type auquel ils appartiennent. Le type est un esclavage. Vous devez vous en libérer. Vous ne devez être ni extraverti ni introverti — ou bien soyez les deux ; dans les deux cas, vous êtes libre du type.

Dès lors, que faut-il faire ? Ne restez jamais accroché à une situation donnée ; passez toujours à l'opposée et gardez votre état intérieur. Allez le plus possible d'un opposé à l'autre et conservez cet état. Bientôt vous prendrez conscience que celui-ci peut être conservé en toutes circonstances. Vous ne pourrez alors être envoyé en enfer — car, même si vous y êtes envoyé, vous y garderez votre état de bonheur. Vous n'aurez donc jamais peur.


Voilà. C’est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.



jeudi 22 mars 2018

Pause dans le blog avec Osho et son ouvrage « Mon chemin, le chemin des nuages blancs », douzième matin. Devons-nous suivre le maître à la lettre ou agir parfois comme bon nous semble ? (douzième partie)






  
Le livre en question



Osho au départ ne s’appelait pas Osho. Il est né sous le nom de Rajneesh Chandra Mohan Jain. Puis il s’est fait connaître dans les années 70 et 80 en se présentant comme Bhagwan Shree Rajneesh. Il publie en 1974 The book of secrets (Le livre des secrets), un livre au titre mystérieux mais au contenu passionnant. Osho est pour moi un des écrivains qui a le mieux parlé de la spiritualité et de la méditation. Il était mystique mais ne croyait à aucun dieu. Il a fait scandale avec la révélation de sa grande fortune personnelle (il possédait plusieurs voitures de luxe). Il y a plusieurs ouvrages de lui que j’ai beaucoup aimés (par exemple Être en pleine conscience, une présence à la vie et Autobiographie d’un mystique spirituellement incorrect). Cet article est la suite de celui-ci.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un ouvrage d’Osho que je ne connaissais pas, Mon chemin, le chemin des nuages blancs. C’est le formidable magicien cartomane Mickaël Stutzinger  qui m’a signalé la présence de ce livre qui est sans doute un des premiers d’Osho Rajneesh.

Osho,
Devons-nous suivre le maître à la lettre ou agir parfois comme bon nous semble ?

Voici donc la suggestion que je vous fais : restez unifié, indivisé. Décidez. Si c'est à vous de décider, alors décidez : je vais être mon propre disciple — alors, pas d'abandon. Ce n'est pas nécessaire, d'ailleurs !

C'est ce que Krishnamurti ne cesse de dire depuis quarante ou cinquante ans : ne soyez un disciple ! On peut atteindre la Réalisation sans suivre personne, mais le chemin est ardu et très long, car vous n'êtes pas disposé à accepter la moindre aide qui pourrait vous être offerte ; rien pour vous guider — alors que c'est possible et que cela peut supprimer nombre de difficultés superflues sur le chemin.

C'est ce qu'a toujours dit Krishnamurti — personne ne l'a fait ; c'est tout le problème du mental. Le mental peut accepter : « Ne suivez personne » — non parce qu'il a atteint la compréhension, mais parce qu'il est très satisfaisant pour l'ego de ne suivre personne. Personne ne veut suivre personne. Tout au fond, l'ego résiste.

Tous les égoïstes se sont donc rassemblés autour de Krishnamurti. Ils se piègent à nouveau eux-mêmes. Ils pensent qu'ils ne suivent personne parce qu'ils ont compris les aspects trompeurs du fait d'être un disciple, ils ont compris que le chemin doit être fait seul, ils ont compris qu'aucune aide n'est possible, que personne ne peut vous aider, que personne ne peut vous guider — il vous faut faire le chemin tout seul. Ils pensent qu'ils l'ont compris : c'est pourquoi ils ne suivent personne. Ce n'est pas la réalité — ils s'abusent eux-mêmes. Ils ne suivent pas parce que leur ego ne le leur permet pas.

Et pourtant, ils continuent d'écouter Krishnamurti. Depuis des années, ils continuent ensemble, encore et toujours. Si aucune aide n'est possible, pourquoi retournez-vous toujours auprès de Krishnamurti ? Si personne ne peut vous guider, quel sens cela a-t-il de retourner sans cesse l'écouter ? Cela ne rime à rien. Et l'idée elle-même qu’il vaut faire le chemin seul, ce n'est pas vous qui l'avez découverte —  elle vous a été révélée par Krishnamurti. Tout au fond, il est devenu votre maître, mais vous continuez à dire que vous ne suivez personne. C’est une tromperie.

La même tromperie peut se faire en sens inverse. Vous venez à moi, vous croyez que vous vous êtes abandonné à moi et vous continuez cependant de choisir. Si je dis quelque chose qui vous convient — c'est-à-dire qui convient à votre ego — vous le suivez. Si je dis quelque chose qui ne convient pas à votre ego, vous vous mettez à raisonner : ce n'est peut-être pas pour moi... Vous avez ainsi le sentiment de vous être abandonné, et vous ne vous êtes pas abandonné.

Ceux qui entourent Krishnamurti pensent qu'ils ne suivent personne, et ils suivent quelqu'un. Vous qui m'entourez, vous pensez que vous me suivez et vous ne me suivez pas. Le mental est toujours un tricheur. Où que vous alliez, il peut vous tromper. Aussi, soyez vigilant.

Je vous le dis : vous pouvez atteindre la Réalisation sans être un disciple, mais le chemin sera très, très solitaire, très long. C'est forcé qu'il en soit ainsi. Mais on peut y arriver. Ce n'est pas impossible — il y en a qui ont réussi. J'ai moi-même atteint la Réalisation sans avoir suivi personne. Vous pouvez aussi y arriver. Mais rappelez-vous que le fait de ne suivre personne ne peut devenir un accomplissement de l'ego — autrement, vous ne vous réaliserez jamais.

Voilà. C’est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.


La torture de la pensée négative et comment lâcher prise.



Sans commentaire.


Ce texte est la traduction d’un article du site « Rincon del Tibet »

Il est la suite de celui-ci.

Nous vivons dans nos pensées toute la journée : elles vont, sans trop de logique d'une branche à l’autre, comme un singe sauvage. La plupart du temps, nous nous soumettons à elles et nous croyons qu’elles constituent notre identité et, quand nous cédons tout le pouvoir à notre esprit, il peut faire de notre vie un tourbillon complet du fait de la génération continuelle des pensées, qui malheureusement peut être désagréable pour nous.

Comment pouvons-nous identifier une pensée négative ?

Notre corps réagit à une pensée en exprimant des émotions, des sensations qui peuvent être positives ou négatives : si ces pensées sont négatives, nous ressentirons des sensations  désagréables, froid aux mains, oppression sur la poitrine, agitation, peur, anxiété, tristesse, tremblements. En bref... nous remarquerons que notre corps nous donne une réponse sans que nous remarquions que nous avons pensé.

Quand nous sommes attentifs à ce qui se passe dans notre esprit, il est un peu plus probable que nous pourrons  en tirer de l'expérience, nous pourrons établir un contrôle et ne pas laisser les pensées négatives s’enchaîner les unes à la suite des autres et nous pousser dans une impasse.

Notre esprit est très créatif, on peut même dire qu’il est un peu paranoïaque, toujours à la recherche d'un problème et probablement de sa solution, mais avec sa part caractéristique et nécessaire de peur, d’instinct de survie et de drame. Le monde n'est pas contre nous, comme il veut souvent nous prouver, nous avons de nombreuses alternatives, qui n'ont pas besoin d’être liées à une catastrophe.

Quand nous donnons à notre esprit la position qui doit être la sienne,  qui est celle de notre assistant, tout commence à avoir une signification différente. Nous commençons à le domestiquer, à lui montrer un côté plus aimable où il peut se reposer. Nous ne sommes ni notre esprit, ni nos pensées, ni même nos émotions. Nous sommes l'observateur de tout ce film et nous pouvons prendre le rôle de directeurs de notre conscience (de réalisateurs du film de notre vie) quand nous voyons l'interprétation depuis le centre de contrôle.

« Ton pire ennemi ne peut pas te nuire autant que tes propres pensées. Ni ton père, ni ta mère, ni ton plus cher ami ne peuvent t'aider autant que ton propre esprit discipliné. »
 Bouddha Gautama

Comprenez que nous ne devrions pas nous identifier à nos pensées, c’est la seule chose qui nous maintient hors de la marée. Nous devons les observer, les découvrir : c’est à nouveau la pensée qui parle de façon catastrophique... mais il ne faut pas nous accrocher, il faut laisser passer, comme lorsque l’on voit un avion dans le ciel : nous remarquons sa présence et nous le laissons passer, nous ne le laissons pas atterrir sur nous, il y a un aéroport privé pour tous les avions similaires.

Lorsque nous apprenons à garder le calme, à ne pas prétendre que rien ne se passe, mais en étant conscient de nos pensées sans leur donner une grande importance, elles cessent d'essayer d'attirer notre attention, elles décident d'arrêter de se manifester et nous pouvons filtrer toutes celles qui n'apportent rien pour les solutions que nous cherchons, et garder celles qui travaillent en notre faveur.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

mercredi 21 mars 2018

L'art d'être sage est celui d'ignorer avec intelligence.



Sans aucun rapport. 


Ce texte est une traduction d’un article du site « Rincon del Tibet ». 

Le sage n'est pas celui qui accumule beaucoup de connaissances et d'expériences, mais celui qui sait utiliser efficacement tout ce qu’il a appris et qui est aussi capable d'ignorer tout ce qui n'est pas utile, qui empêche de progresser en tant que personne. Il est celui qui sait différencier ce qui n’est que du lest de ce qui lui offre de l'énergie.

Vivre, c'est après tout économiser et savoir ce qui est important. Il semble que la plupart d'entre nous n’applique pas cette règle simple : selon une étude menée à l’Université d’Harvard, les gens ont une étonnante capacité à concentrer leur attention sur les choses « qui ne se passent pas. » C'est-à-dire que nous nous inquiétons de détails qui ne sont pas importants et qui sapent notre propre capacité à être heureux dans l’ «ici et maintenant».

La première règle de cette vie est que la personne qui est la plus sage est celle qui sait être heureuse et qui est capable d'éliminer tout ce qui lui fait mal ou qui n'est pas utile à son existence.

L'art de savoir ignorer n'est pas facile à appliquer dans notre vie de tous les jours. Ceci est dû au fait que ignorer suppose dans de nombreux cas s'éloigner de certaines situations et même de personnes. Nous sommes donc confrontés à un acte de courage authentique, toujours précédé d'une discrimination intelligente.

Ignorer, c'est apprendre à prioriser

Être heureux, c’est l'art du choix personnel. Nous pouvons être chanceux à un moment donné, mais la plupart du temps cela dépend de nous-mêmes, des décisions que nous prenons. Pour cela, il est nécessaire d'acquérir une perspective non seulement plus positive des choses, mais aussi plus réaliste, où la connaissance de soi et l'estime de soi seront toujours fondamentales.

La vie est trop courte pour nous nourrir d'amertume et de frustrations : évacuez vos larmes, ignorez les critiques et entourez-vous de ceux qui comptent pour vous et qui contribuent réellement pour vous.

Comment apprendre à établir des priorités ?

Pour apprendre à établir des priorités, il est nécessaire de donner à toute chose qui nous entoure son authentique valeur. Pas celle qu’elle peut avoir de manière objective, mais celle qu’elle peut  prendre selon nos besoins et nos désirs. Pour cela, nous devons aborder ces dimensions.

1) S'il nous est difficile de choisir entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas, c'est parce que nous avons un conflit interne entre ce que nous désirons et ce que nous savons qui est bon pour nous. En outre, nous avons peur d’ « être mal vu », de «blesser» ou même d'agir d’une façon surprenante pour les autres si nous osons rompre des liens.

2) Plus le niveau de stress et d'anxiété est élevé, plus il nous en coûtera d'établir des priorités. Réfléchissez donc aux situations et aux personnes qui ont vraiment de la valeur pendant  vos moments de calme personnel, lorsque vous vous sentez plus concentré et détendu.

3) Pensez à ce qui est important pour vous et pas pour les autres, n'ayez pas peur des critiques des autres ou de ce qu'ils peuvent penser du fait des décisions que vous voulez prendre.

4) Comprenez que prioriser n'est pas seulement ignorer ce qui nous blesse, c'est réorganiser notre vie pour trouver nos espaces personnels  pour être heureux.

Ignorer les gens est aussi bon pour la santé
Selon un travail intéressant publié dans la revue Livesciencie, les relations personnelles qui nous causent du stress ou de la souffrance affectent notre santé mentale. Nous éprouvons une augmentation de la cortisone dans le sang et de la pression artérielle, au point de risquer de graves problèmes cardiaques. Cela n’en vaut pas la peine.

Apprenez à ignorer ceux qui ne vous apportent rien

Il ne s'agit pas d’être méchant, d'utiliser des ultimatums ou du chantage. Savoir ignorer est un art qui peut être réalisé avec élégance et sans atteindre des extrêmes inutiles. Pour ce faire, gardez à l'esprit ces points sur lesquels réfléchir.

1) Ne vous inquiétez pas de ce que vous ne pouvez pas changer : acceptez que ce membre de la famille continue à avoir cette attitude fermée, que votre partenaire de travail soit tout aussi intrusif. Arrêtez d'accumuler des émotions négatives telles que la colère ou la frustration et acceptez-les comme elles sont.

2) Ignorez la critique des autres tout en augmentant votre propre confiance en vous. Il est très possible qu'au moment où vous décidez de mettre à distance ceux qui ne vous intéressent pas, des reproches apparaissent. Comprenez que la critique ne vous définit pas, ce n'est pas vous. Renforcez votre estime de vous et savourez chaque pas que vous faites en liberté loin de ceux qui vous nuisent. C'est un triomphe personnel.

3) Quand l'aide est un acte intéressé,  il est important d'apprendre à distinguer ces actes d'un altruisme supposé. Il y a des gens qui répètent  encore et encore : « Je fais entièrement cela pour vous ;  pour moi, vous êtes le plus important », alors qu'en fait, l'équilibre de cette relation penche toujours d'un côté qui ne vous appartient pas. Il n'y a jamais d'équilibre.

4) Le plus léger est le meilleur. Dans la vie cela vaut la peine de compter sur des « personnes  » et non sur des « gens » ; donc, faites des priorités et avancez léger, sans la colère, sans la rage, sans les  frustrations et surtout débarrassé des personnes qui, loin de provoquer la joie,  provoquent seulement des souffrances.

L'art d'être sage consiste à comprendre qu'il est préférable de cesser d’avoir le remords de dire «non» à quelqu'un qui n'a jamais pris la peine de vous dire «oui».

Voilà. C'est tout pour le moment. Amitiés à tous.


Les relations importantes sont planifiées par les âmes bien avant que les corps ne se rencontrent.


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Sans commentaire.


Ce texte est la traduction d’un article du site « Rincon del Tibet ».

Toute personne qui croise notre chemin pendant notre vie porte avec lui une intention ;  personne ne traverse notre vie par hasard, certains avec plus ou moins d'impact, mais tous font partie de nos leçons de vie.

Peut-être en ce moment nous ne pouvons pas réaliser l'importance de quelqu'un dans notre développement, mais au fil du temps tout va s’imbriquer parfaitement et nous réalisons que, comme dans un puzzle, une pièce peut être totalement sans but, mais être exactement le nécessaire pour l’union du reste des pièces.

Tout ce qui n’est pas démontable pour nous est un mystère, mais il y a beaucoup d'hypothèses sur notre parcours à travers ce plan de vie, qui ont beaucoup de sens, selon lesquelles les gens qui jouent un rôle transcendantal dans notre existence, correspondent aux âmes avec lesquels nous avions auparavant des accords pour s’incarner et qui seront des éléments clés dans les actions que nous devons exécuter et les leçons que nous devons apprendre.

Pour cette raison, il est dit que, malgré le fait de ne pas avoir de destination écrite, les âmes organisent leurs réunions et choisissent souvent leurs liaisons principales avant d'atteindre ce plan. Voilà pourquoi nous devons toujours bénir chacune de nos relations parce que — même si nous ne le voyons pas clairement et que nous  pensons que nous sommes nés dans la mauvaise famille ou nous sommes avec le mauvais partenaire — selon cette théorie, cela est loin de la réalité.

Chaque personne nous apporte quelque chose, de chacun nous apprenons quelque chose ou nous donnons ou enseignons quelque chose à ceux qui se rapportent à nous. Nous jouons tous dans une sorte de réseau où chaque pièce est interconnectée et, s’il n’était pas là, nous ne pourrions pas finir nos missions.

Toujours va traverser notre chemin la personne dont nous avons besoin à ce moment précis ; certaines personnes sont pour nous synonyme de bonheur, tandis que d' autres nous enlèveront notre sourire, mais la chose importante est d' être conscient que cette personne est là au moment où nous avons besoin d' elle pour apprendre, se connaître à travers elle, donner, recevoir, pardonner, comprendre ... Plus nous avons de la compassion avec nous-mêmes et ceux qui nous entourent, plus les leçons pour voir et pour apprendre  seront simples.

On dit que les âmes unies par l'amour finissent généralement par se rencontrer dans chacune de leurs incarnations, cicatrisant des blessures, fermant des cycles, apprenant et évoluant ensemble. Ce qui nous fait supposer qu'il n'y a aucun moyen de nous séparer de nos affections, que, si elles sont gravées dans notre âme, elles feront partie de nos vies pour toute l'éternité.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

  

mardi 20 mars 2018

La confiance dans le processus de la vie : vous êtes juste à l’endroit où vous devriez être.




Sans commentaire.


Ce texte est une traduction d'un article du site "Rincon del Tibet".


Maintes fois, nous avons pris un mauvais chemin, nous pouvons déplorer les décisions que nous avons prises, qui ont entraîné des conséquences que nous aurions préféré ne pas vivre. Nous  pouvons aussi regretter le temps que nous y avons investi... Nous pouvons nous repentir et nous sentir coupables, éprouver de la nostalgie pour quelque chose que nous avons perdu ou pour les routes que nous n’avons pas parcourues.

Cependant, il est important de réaliser que rien ne nous arrive de manière innocente, que tout a une raison et que chacune de nos expériences, de nos relations, de nos pas, possède la volonté de nous placer exactement dans ce que nous devons vivre pour notre croissance spirituelle, afin de voir à travers de nouvelles vitres, de valoriser la vie et ses miracles.

Nous devons avoir confiance dans le processus de la vie : évidemment, il ne s'agit pas de se croiser les bras, d'attendre que ce que nous avons à vivre arrive pour nous. Non, nos parcours sont ajustés à notre croissance spirituelle, aux bénéfices que nous tirons de nos expériences. Si nous tirons des profits de ce qui pourrait être limitant, nous allons sûrement pouvoir mieux faire face à des expériences beaucoup plus difficiles, qui nous pousseront à tirer le meilleur parti de nous-même et à trouver le positif dans chaque chose.

Nous ne devons pas récriminer contre notre passé : ce que nous avons fait à l'époque était la seule chose que nous aurions pu faire avec les ressources et les connaissances que nous possédions. En plus d'être une dépense d’énergie, il est totalement inutile de se sentir coupable ou d’avoir des remords par rapport à son passé, ce qui ravive la souffrance ou crée un désir de vengeance. Nous devrions seulement utiliser notre passé à des fins pratiques, en tirer le maximum d’apprentissages, constater à quel point nous avons progressé et quelles sont les aptitudes que nous avons développées.

Quelque énigmatique que soit la vie, nous ne devons pas perdre de vue notre but principal : être heureux.

Être heureux ! Être heureux malgré, être heureux même avec... Nous devons apprendre à maintenir notre calme malgré la tempête, ne pas chercher à l'extérieur ce qui est à l’intérieur de nous :  jamais rien, pas une propriété, pas un compte en banque, pas un but, pas la plus grande fierté, ne provoquera le vrai bonheur, tout cela nous remplit de joie, d'émotions positives, mais ces émotions s'avèrent être temporaires et nous resterons toujours avec ce sentiment de «  Ah, je l'ai obtenu ... et maintenant ? » Et nous allons ainsi comme des lapins derrière leur carotte à la recherche de bonheur dans des mauvais endroits ou à des moments inadéquats.

Le bonheur est le produit d'une perspective chargée d'une plus grande conscience, où nous pouvons apprécier chaque moment et l'accepter tel qu'il est, sans désirer qu'il soit différent. Le bonheur est cette absence de résistance face à ce qui se passe comme nous ne l’avions pas voulu, c'est pouvoir donner le meilleur de nous en faveur de ce que nous aimons, en misant toujours sur le fait que nous ne pouvons peut-être pas changer quelque chose en particulier, mais que nous pouvons changer notre manière de le voir. Alors nous expérimenterons la paix intérieure nécessaire pour traverser au mieux n'importe quelle situation.

Relâchez-vous, vous êtes dans le seul endroit où vous devriez être, appréciez-le, apprenez, grandissez, aimez et laissez-vous aimer.

Voilà. C'est tout pour le moment. Amitiés à tous.