Le méta-modèle (selon XMind)
Derrière la Magie, la Programmation Neuro Linguistique d’Alain Cayrol et Josiane de Saint Paul et Le chemin le moins fréquenté de Scott Peck.
Pourquoi faire un compte rendu
croisé de ces deux livres ? Parce qu’ils parlent tous les deux d’un
concept fondamental de A. Korzybski en science des systèmes : « La
carte ne fait pas le territoire ». Richard Bandler, un des fondateurs de
la Programmation Neuro Linguistique, disait que, s’il ne fallait garder qu’un
seul principe de sa méthode, ce serait celui-là. Mais qu’est-ce qu’il
signifie ? Cela veut dire que nous ne sommes pas en contact direct avec le
monde. Bien que le monde soit réel, nous n’opérons pas directement sur cette réalité. De celle-ci, chacun a son idée
propre et comme l’enseigne le proverbe « chacun voit midi à sa
porte ».
Pour guérir leurs patients et
leur donner une vision différente, plus riche de la réalité, Richard Bandler et
John Grinder ont inventé ce qu’ils ont appelé le « méta-modèle »,
(modèle à côté). Ils ont répertorié les croyances appauvrissantes sur le monde de
leurs patients, que ceux-ci exprimaient à travers leur langage, pour leur
proposer un autre modèle plus efficace et plus heureux. Voilà pourquoi leur
méthode s’appelle linguistique : leur présupposé est que l’on exprime sa
conception du monde par des mots mais qu’on peut aussi changer cette conception
du monde en modifiant ces mots.
Voici les douze problèmes-erreurs répertoriés dans le méta-modèle :
A) Les malformations sémantiques
1) Cause/effet
2) Lecture de pensée
3) Équivalences complexes
4) Présuppositions
B) Les limites dues à la
généralisation
5) Nominalisations
6) Quantifieurs universels
7) Opérateurs modaux
8) Origine perdue
C) Les informations manquantes
9) Suppression simple
10) Suppression de l’index de
référence
11) Suppression du comparatif
12) Verbes non spécifiques
Voilà. C’est tout pour à présent. Je parlerai des malformations sémantiques dans un prochain
article. Amitiés à tous.
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