dimanche 5 mars 2017

Compte rendu de « Les secrets d’un mentaliste, tome 2 » de John Bastardi Daumont, Le vividness effect (huitième partie).




 Sans commentaire.


Cet article est la suite de celui-ci sur l’écoute active, septième partie du compte rendu du tome 2 de Les secrets d’un mentaliste par John Bastardi Daumont.

Le tome 1 de cet ouvrage est sous-titré « Comment décrypter les techniques du mensonge et de la manipulation » et le deuxième « Séduction, attraction : manipulations ». Naturellement, vous n’avez pas besoin d’avoir lu le premier tome pour aborder le second. Un livre est une œuvre d’art qui possède sa vie propre sans avoir besoin des autres livres.

Un individu qui séduit vraiment n’est pas égoïste ou exhibitionniste, mais tourné vers les autres. La vantardise est une erreur au niveau de la séduction.

L’écoute permet d’utiliser une technique très efficace de hacking mental : le « vividness effect ». Elle repose sur le principe suivant : un témoignage personnel a toujours plus de poids qu’un fait statistique. Voilà pourquoi quelqu’un qui répondra à l’expression d’un goût quelconque par une statistique aura l’air tout de suite d’un « monstre froid » alors qu’un praticien qui systématisera l’émotion de son interlocuteur en lui faisant écho par une expérience personnelle semblera… charmant.

Cependant, l’expérience que vous racontez doit toucher vraiment à votre personne et non citer une légende urbaine. Une légende urbaine peut avoir un effet sur les masses mais il en a très peu dans les relations interindividuelles. Je vous donne un exemple :
— J’adore l’astronomie. Cela me passionne.
— Ah oui ? Tu savais que la muraille de Chine est la seule réalisation de l’homme visible depuis l’espace ?
Ceci est une légende urbaine et si vous tombez sur quelqu’un de censé, en plus de passer pour un abruti, vous aurez droit à la réponse suivante.
— La muraille de Chine est longue mais pas large. Si elle était visible depuis l’espace, ce serait la même chose pour les autoroutes. Tu gobes vraiment n’importe quoi !

En enseignant plusieurs techniques comme le « vividness effect », certains gourous de la séduction sont devenus célèbres aux États-Unis. 

Le plus remarqué a sans doute été Ross Jeffries qui a créé la méthode dite de « Speed seduction ». Celui-ci utilise principalement la même technique de hacking mental que les pickpockets : la rupture de pattern (ou rupture de programmation). Il y associe une dose d’hypnose indirecte camouflée ou hypnose black ops. Soyons clairs, il n’a découvert aucune de ces deux méthodes (elles étaient connues bien auparavant) mais comme beaucoup d’inventeurs (ceux de la PNL ou Alfonso Caycedo, le créateur de la sophrologie), il a eu l’idée géniale de combiner des techniques d’horizons différents. La paternité de la rupture de pattern revient à Richard Bandler dans ses écrits sur la programmation neurolinguistique. Quant à l’hypnose black ops, elle n’a pas de créateur officiellement revendiqué.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

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