vendredi 3 mars 2017

Synthèse non exhaustive sur le tour “Out to lunch” (deuxième partie)



 

 Un livre référence sur le principe "Out To Lunch" (malheureusement en anglais)




Le tour « Out to lunch » a une valeur sentimentale pour moi. Il se trouve décrit dans le premier grand livre sur le mentalisme qui m’ait fasciné Mind, Myth & Magic de Thomas Allen Waters sous le nom « O.T.L. Omega ». Il est situé dans le deuxième chapitre du volume 1, « Cerberus », p.91, où sont détaillées plusieurs routines de triple prédiction.

Pour des raisons de commodité de lecture sur Internet, ce texte a été divisé en plusieurs parties. Le premier article sur le sujet se trouve ici.

Ce tour a plusieurs pères ; le principe de base a été utilisé par Edward Bagshawe dans « The Recurring Name », décrit dans Twenty Magical Novelties (1930), p.57, et repris par Audley Walsh dans  Open Minds publié dans le n°81 de la revue The Jinx, p. 523 (que vous trouverez sous le nom « Esprits ouverts », p. 406, de Mentalisme pratique de Theodore Annemann).

Mais sa dernière manifestation est celle qui a été commercialisée sous forme d’un tour de poche par Bob Ellis et Clare Cummings sous le nom de « Out to Lunch » (1946) et la plupart des auteurs qui s’y sont référés depuis citent cette version comme point de départ. Si vous voulez avoir encore plus de détails, lisez dans Lunch is Served de Paul Rohmany et TC Tahoe, le chapitre « Out To Lunch History » rédigé par Max Maven.

Le principe utilisé dans le tour Out To Lunch est celui d’une demi-carte qui, placée par-dessus une carte entière et alignée avec celle-ci à une extrémité, recouvre et cache une moitié de la carte entière. Un élastique passé autour du paquet de cartes dissimule l’autre extrémité de la demi-carte qui paraît donc être une carte entière. Avec un paquet ainsi préparé, tout ce qui est écrit sur la carte entière dans l’espace qui se trouve directement sous la demi-carte est invisible, et le point fort (repris et adapté de l’ardoise spirite), c’est que la carte est apparemment vierge peut être signée par le spectateur.

Dans la routine que décrit Waters, il n’est pas employé de demi–cartes ; tout ce qui est nécessaire, ce sont des fiches de petit format, un élastique, et un stylo. La préparation ne prend qu’une minute ou deux.

Vous demandez à un spectateur quelles sont ses initiales ; supposons qu’elles soient AB ; vous les écrivez sur la moitié supérieure de la fiche et vous les montrez au spectateur. Vous rédigez alors une prédiction pour AB sur la fiche que vous retirez du paquet pour la poser sur la table.
Les mêmes opérations sont effectuées avec deux autres spectateurs, MN et YZ par exemple. Une fiche est ostensiblement préparée pour chacun d’eux avec leurs initiales respectives, avant que vous n’y inscriviez votre prédiction et que vous les posiez sur la table.
Les spectateurs ont fait leurs choix comme d’habitude dans ce type de routine ; il va sans dire qu’à la fin, on constate que toutes vos prévisions sont justes.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Si vous pensez que cette triple prédiction est intéressante, si vous voulez avoir tous les détails de la préparation du tour, achetez ce fabuleux livre Mind, Myth & Magic de Thomas Allen Waters. Amitiés à tous.

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