dimanche 3 juin 2018

Compte rendu du livre « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin (partie 3, « Bien vivre avec sa surefficience », chapitre 4, « Optimiser le fonctionnement de son cerveau ») (douzième partie, Un modèle en créativité, Walt Disney).


  
Walt Disney


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant »  de Christel Petitcollin. L’auteur y décrit ce qu’elle appelle les surefficients, les gens qui pensent trop et qui ont une pensée complexe arborescente. Cela les différencie de tout un chacun, de ceux que l’auteur appelle les neurotypiques ou normo-pensants. Les surefficients souvent ne se sentent pas reconnus par la société et vivent de graves crises identitaires. D’une manière générale, ils sont idéalistes, ont à la fois un besoin de connexion, de complexité, de cohérence et de sens. Leur problème principal est qu’ils peuvent avoir des relations difficiles avec les autres.

Cet article est la suite de celui-ci. 

Le quatrième chapitre de la partie 3 « Bien vivre sa surefficience » s’intitule « Optimiser le fonctionnement de son cerveau ». En voici le résumé.

Un modèle en créativité : Walt Disney.

Pour retrouver votre créativité, il faut avant tout faire taire votre démoralisateur intérieur et développer la capacité d'explorer tranquillement vos rêves jusqu'à ce qu'ils puissent se transformer en projets. Le plus performant en la matière fut Walt Disney. Sa stratégie de créativité a été étudiée et modélisée comme étant une des plus performantes du genre. D'après Walt Disney, pour être efficace, la créativité doit comporter trois stades :

1)         le rêve pur sans aucune censure,

2)         le projet plus concret et réaliste,

3)         la critique CONSTRUCTIVE. C'est-à-dire que les objections doivent non seulement arriver le plus tard possible mais doivent en plus servir à peaufiner le projet et non à le démonter.

Il nous propose donc de faire appel à trois personnages en nous :

Le rêveur : Le rêveur a une pose détendue, les yeux au plafond. Dans cette phase de créativité, on postule qu'une bonne fée ou un ange gardien se tient à ses côtés et aplanit toutes les difficultés qui pourraient surgir. Aucun souci de diplôme, d'argent ou de faisabilité puisque la fée ou l’ange veille. Seule consigne : que le rêve soit agréable à rêver. Lorsque le rêveur a longuement rêvé, il transmet son rêve au réaliste.

Le réaliste : Le réaliste a une pause plus campée. Pieds bien à plat sur le sol, solidement assis, le dos droit, les yeux vers le bas à droite. Son rôle consiste à transposer le rêve dans un vécu quotidien et à le ressentir dans son corps. La bonne fée ou l’ange est toujours là pour aplanir toutes les difficultés. La sensation de vécu réaliste doit être aussi plaisante que le rêve quoiqu’éventuellement plus fatigante ou plus routinière. Dans le cas contraire, il faut recommencer à rêver en tenant compte du vécu du réaliste pour effectuer les ajustements. Lorsque le réaliste a donné son aval au projet, on convoque enfin et seulement le critique intérieur, qu'il va falloir rééduquer au début.

Le critique constructif : dans cette dernière phase de créativité, la bonne fée ou l’ange a disparu. Enfin, les objections peuvent apparaître. Notre critique est assis, menton dans la main et le regard orienté vers le bas à gauche. Mais la consigne est stricte : sa critique doit servir à rendre le projet concrétisable et ne doit en aucun cas le démolir. C'est la phase la plus délicate de la création. La question de base est : « Comment peut-on rendre ce projet réalisable ? » Les critiques constructives seront ensuite transmises au rêveur pour qu'il leur trouve des solutions créatives si besoin est. Etc. C'est ainsi que les rêves peuvent prendre forme dans la réalité. Merci Mickey !

Ce critique intérieur est le cousin du démoralisateur qui existe certainement en vous. Lorsque vous l'aurez rééduqué à attendre son tour et à être constructif avec vos idées, la partie sera gagnée. Vos idées, vos projets, votre capacité à résoudre les problèmes seront décuplés.

Pour vous aider, méditez ces deux phrases de Marcel Pagnol : «Tout le monde savait que c'était impossible. Il est arrivé un jour un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait. »

  
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


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