Je viens de lire un livre que
j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je
voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit
de « Ma Gestalt-thérapie, une poubelle-vue-du-dehors-et-du-dedans » de Fritz Perls.
Voici le résumé de l’ouvrage.
Je me sens plutôt désespéré au
sujet de ce manuscrit. Je l'entrevois comme une tapisserie presque terminée, mais
sans pouvoir faire apparaître le tableau intégral, la Gestalt complète. Les
explications n'aident guère à la compréhension. Et je ne puis vous la donner ; vous prendrez peut-être ce que je vous
offre, mais est-ce que je sais de quoi vous avez faim ?
Quand je pouvais écrire en vers,
je savais que vous auriez plaisir à vous laisser porter par le courant, je
savais que je vous communiquais quelque chose, une humeur, une poussée, même un
peu de la danse des mots.
Je suis encore bloqué et décidé à
franchir cette impasse. J'ai trop facilement tendance à renoncer et à lâcher
prise. Mais me forcer à faire quelque chose contre mes penchants ne me réussit
pas mieux. Par conséquent, pris entre le
Scylla de la phobie, de la fuite, de l'écart, et le Charybde des corvées, de la
tension et de l'effort, que faut-il faire ?
Je ne serais pas phénoménologue
si je ne pouvais voir l'évidence, à savoir éprouver cette sensation d'enlisement,
je ne serais pas gestaltiste si je ne pouvais pénétrer dans cette expérience de
l'enlisement sans 1a certitude que, de ce chaos, quelque chose de cohérent émergera.
Voilà. C’est tout pour le moment.
Amitiés à tous.
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