Un maître zen, exemple d'équanimité
Les quatre premières méditations en
bouddhisme sont les méditations (dhyanas) du monde de la forme. (J’aborderai dans
un prochain article les méditations
qui suivent, les quatre royaumes immatériels : la sphère de l'espace
infini, la sphère de la conscience infinie, la sphère du néant, la sphère sans
perception et sans non-perception).
Le premier stade
de la méditation du monde de la forme se caractérise par la suppression des
éléments malsains (les akushala) : le désir, la haine, l’aveuglement. Le
désir peut être guéri par l’exercice de la générosité (dana). La haine est
maîtrisée par la pratique de la bienveillance (metta). L’aveuglement est vaincu
par la connaissance.
On accède à ce
premier stade par la pensée (vitarka) et la réflexion (vichara, pensée
soutenue) mais le premier dhyana comporte aussi priti (la joie) et sukha (le
bonheur) (le monde
des cinq sens y est complètement transcendé).
Le deuxième stade de la méditation du monde de la
forme (dhyana) se caractérise par l’apaisement de la pensée et de la réflexion,
un état de calme intérieur et une concentration aiguë de l’esprit sur un objet
de méditation précis. On baigne toujours dans la joie (priti) et le bonheur (sukha).
Au troisième stade, la joie disparaît remplacée par l’absence
des sentiments, l’équanimité (upeksha). On est éveillé, conscient et l’on
ressent encore du bonheur.
Dans le quatrième stade, il n’y a plus que pure
équanimité et acuité d’esprit (ekagatta : orientation de l’esprit dirigée
tout entière sur un seul objet).
Pour un résumé sur ce sujet, vous pouvez vous référer par exemple à ces trois sources, l'article "dhyana" du Dictionnaire de la sagesse orientale ou de Wikipédia, le résumé de la pensée de Sangharakshita concernant cette thématique sur le site du centre bouddhiste Triratna de Paris.
Voilà. C’est tout pour
aujourd’hui. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.
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