Sans commentaire
Vous connaissez, si vous suivez
ce blog, mon admiration pour Wayne Dyer, un des grands spécialistes américains
de développement personnel. Pourtant, dans son livre le plus connu Vos zones erronées, Wayne Dyer a plagié un très grand psychothérapeute, Albert Ellis,
un des pères des thérapies comportementales et cognitives. Celui-ci a montré que
le livre de Wayne Dyer, Vos zones erronées
(1976), est probablement « le pire exemple de plagiat » de sa Thérapie émotivo-rationnelle (1961).
Mais il a également exprimé sa gratitude globale pour le travail de Wayne
Dyer en écrivant : « Vos zones
erronées est un bon livre. Il a
aidé un grand nombre de personnes et il expose très bien les grands principes
de la thérapie émotivo-rationnelle avec simplicité et clarté. »
Je vais m’atteler aujourd’hui au
chapitre 10 du livre d’Albert Ellis : « S’attaquer au néfaste besoin d’approbation » qui correspond au
chapitre 3 de l’ouvrage de Wayne Dyer, « Vous n’avez pas besoin de
l’approbation des autres » (avec en exergue la phrase « Avoir
besoin d’être approuvé par un autre revient à dire : l’opinion que vous avez de moi est
plus importante que ma propre opinion sur moi-même. »)
Il est évident qu’il est bien d’être
apprécié par une personne importante pour vous. Recevoir les louanges de votre
patron ou d’un ami fait plaisir. Mais, si vous avez besoin que les personnes
qui comptent pour vous ou que toutes celles que vous rencontrez aient une bonne
opinion de vous, vous êtes sans doute souvent malheureux ou peu sûr de vous.
Nombreux sont ceux qui dépriment parce qu’ils adhèrent à l’opinion que les
autres ont d’eux. Ils ne se sentent bien que s’ils ont un écho positif ou sont rassurés par les
autres.
Au contraire, acceptez-vous sans
dépendre de la bonne opinion des autres envers vous. Préférer être aimé, apprécié et estimé sans que cela ne soit un besoin est le signe que l’opinion que vous
avez de vous-même est stable et que vous pouvez accepter la critique. Vous
pouvez toujours adopter des comportements plus susceptibles de recevoir des
échos positifs mais vous pouvez également vous affirmer sans crainte. Les
louanges représentent un bonus et
non une chose à obtenir et à
conserver à tout prix.
Si vous pensez avoir besoin et non souhaiter que les autres aient une
bonne opinion de vous, vous le paierez à un moment ou à un autre sur le plan
émotionnel : vous ressentirez de l’anxiété dans l’attente d’un plébiscite
et, une fois ce dernier obtenu, vous craindrez peut-être de le perdre. S’il n’est
pas manifeste que les autres ont une bonne opinion ou si, comble de l’horreur,
quelqu’un vous critique, votre moral chutera probablement et vous tomberez
peut-être dans la dépression.
Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde en permanence et, si c’est
votre objectif, vous allez certainement faire preuve d’une passivité excessive. Si vous êtes capable d’assimiler le fait ne
pas être apprécié de quelqu’un n’est pas la fin du monde, n’est pas intolérable
ou n’est pas le signe que vous êtes un bon à rien, vous aurez la possibilité de
continuer de vous apprécier si vous n’avez pas le vent en poupe. Et surtout,
vous pourrez persévérer à recevoir des informations de partout, positives et
négatives mélangées, qui vous feront progresser au lieu de vous pousser à vous
protéger, à ignorer le monde et à vous recroqueviller dans votre coquille.
Voilà. C’est tout pour
aujourd’hui. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.
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