Vos zones erronées, un très bon livre mais en partie un plagiat
Vous connaissez, si vous suivez
ce blog, mon admiration pour Wayne Dyer, un des grands spécialistes américains
de développement personnel. Pourtant, dans son livre le plus connu Vos zones erronées, Wayne Dyer a plagié un célèbre psychothérapeute, Albert Ellis,
un des pères des thérapies comportementales et cognitives. Celui-ci a montré que
le livre de Wayne Dyer, Vos zones
erronées (1976), est probablement « le pire exemple de plagiat »
de sa Thérapie émotivo-rationnelle (1961).
Mais il a également exprimé sa gratitude globale pour le travail de Wayne Dyer en
écrivant : « Vos zones erronées est un bon livre. Il a aidé un
grand nombre de personnes et il expose très bien les grands principes de la
thérapie émotivo-rationnelle avec une grande simplicité et une belle
clarté. »
Je vais m’atteler aujourd’hui au chapitre
3 de l’ouvrage de Wayne Dyer, « Vous n’avez pas besoin de l’approbation
des autres » (avec en exergue la phrase « Avoir besoin d’être
approuvé par les autres revient à
dire : l’opinion que vous avez de moi est plus importante que ma propre
opinion sur moi-même. »)
Ce chapitre peut être résumé en 7
points :
1) L’approbation des autres ne
doit pas être un besoin mais un souhait.
2) On peut facilement réaliser
cette constatation dans l’existence quotidienne : il n’est pas possible de
vivre, d’avoir une action dans le monde, sans se heurter fréquemment à la
désapprobation.
3) Il y a de nombreux antécédents
dans nos vies, de nombreux facteurs historiques, de ce besoin maladif d’approbation :
famille, école, Eglise, Etat.
4) D’une manière générale, la
moitié des gens que vous fréquentez seront en désaccord avec la moitié, au
moins, des choses que vous direz. C’est une réalité tangible. En
prestidigitation, Sylvain Mirouf affirme que, quoique vous fassiez dans votre
spectacle, il y aura toujours dix pour cent de la salle qui sera contre vous
(pour diverses raisons).
5) On peut donner quelques exemples
de comportements caractéristiques d’une demande maladive d’approbation : changer d’avis
parce que quelqu’un vous manifeste son désaccord, édulcorer telle déclaration
pour ne pas susciter une réaction hostile, être démoralisé ou inquiet si quelqu’un
est en désaccord avec vous, etc.
6) Quels sont les dividendes de
la recherche forcenée d’approbation par les autres ? D’une manière générale, c’est
rendre les autres responsables de nos sentiments. Si vous êtes dans l’état où
vous êtes, c’est de leur faute, pensez-vous. Ce sont eux qui vous empêchent d’être
différent de ce que vous êtes. Par conséquent, rechercher l’approbation des
autres vous évite de changer et de vous lancer dans des activités comportant un
risque, de sortir de votre zone de confort.
7) Un paradoxe constaté par Wayne
Dyer : souvent les personnes les plus approuvées sont celles qui cherchent
le moins l’approbation.
Voilà. C’est tout pour
aujourd’hui. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.
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