Personne ne peut vous rendre malheureux sans votre consentement.
Ce texte est une traduction d'un
article du site « Rincon del Tibet ».
« Si ton bonheur dépend des autres, je pense que tu
connaîtras de gros problèmes. »
Richard Bach
Il peut être très difficile de
penser que notre rôle de victime peut devenir celui de persécuteur de nous-même
en un battement de paupière. C’est difficile, mais totalement libérateur, car
une fois que nous acceptons que notre bonheur ou l'absence de celui-ci ne
dépend de personne à part nous, tout semble contrôlable.
Quand nous sommes dans une
situation où nous voyons que notre être est blessé, où nous sentons que notre
bonheur est perturbé par quelqu'un d'autre ou, pire encore, que quelqu'un
d’extérieur à nous nous fait mal, nous blesse, nous rend amer ou nous fait
perdre le contrôle sur nous-même, il faut rapidement prendre conscience que
tout cela arrive parce que d’une manière ou une autre, nous le permettons.
Des outils pour
éviter de perdre le contrôle de votre bonheur
Aimez-vous, c’est la base de
toutes les relations : quand vous vous aimez sainement, de manière
protectrice, vous vous procurez des situations qui vous permettent d'être tel
que vous êtes, qui vous permettent de grandir grâce à l’amour et d'établir des
relations qui vous apporteront la même chose que ce que vous donnez.
Établir des limites de respect,
quand nous possédons une bonne estime de nous-mêmes, sans avoir connu de préjudices,
sans avoir de cicatrices, sans posséder des blessures mal guéries, il est
facile de créer des relations fondées sur la considération mutuelle et le
respect. Respecter les gens avec lesquels nous nous entrons en relation et
nous-mêmes est presque une formule sûre pour « gagner » le respect de ceux qui
nous entourent.
Éloignez-vous des personnes qui
peuvent opacifier votre vie : nous avons souvent des relations avec lesquelles
nous ne sommes pas à l'aise ou que nous avons du mal à éloigner. Dans ces cas-là,
nous devons chercher des moyens de changer le type d'interactions que nous
avons avec eux, en leur donnant le modèle de ce que nous voulons. Dans d'autres
cas, nous pouvons, avec moins de difficulté, nous éloigner ou interagir avec ce
type de personnes avec plus de limitations et de contrôle.
Reconnaissez que, même si vous ne
pouvez pas agir à la place des autres, vous êtes seul responsable de ce que
vous vous autorisez à recevoir. C’est seulement nous qui pouvons mettre des
limites à ce que nous recevons ; si
quelqu'un tient toujours sa grenade prête pour que nous la recevions avant qu’elle
explose, nous sommes seuls responsables du fait de la recevoir : personne n’a
le pouvoir de nous faire du mal, si nous-mêmes ne le permettons pas.
Ne vous exposez pas à des
situations où vous pouvez être maltraité, souvent de façon assez bornée ; fréquemment,
nous commençons à vivre certaines situations, car il se peut qu’elles soient des
choses que nous devons vivre de manière inévitable pour acquérir de
l'expérience et connaître un nécessaire apprentissage. Mais, de manière générale,
nous pouvons apprendre par des moyens moins tortueux et éviter les situations
et les personnes qui nous causent de l’inconfort ou du mal-être.
Prenez conscience que votre bonheur est en vous et ne
dépendra que de vous ; vivez avec
la pleine sécurité que votre attitude vis-à-vis des situations, votre manière
d'apprécier la vie, votre disposition d’esprit pour créer des relations, sont les choses qui
détermineront la manière dont vous pouvez vous connecter avec votre bonheur.
Prenez le contrôle de votre bonheur, n’autorisez personne à s’emparer
de ce contrôle pour vous, ne permettez à aucune personne de vous inférioriser ou
de vous faire sentir mal, donnez ce que vous voulez recevoir, attendez le
meilleur de cette vie et le meilleur vous arrivera.
Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous !
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