Un autre livre de développement spirituel.
Je viens de lire un livre que
j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je
voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit
de « La thérapie adaptative » de Michel
Lamy. L’auteur y décrit une méthode pour progresser dans différents domaines de
la vie, non pas en imitant les autres mais en devenant la meilleure version de
soi-même.
Cet article est la suite de
celui-ci.
Utiliser tous les moyens (supposer l’existence du spirituel).
Réussir, cela vaut toujours la
peine. Écrire un livre est chaque fois profitable. C’est pourquoi il faut se
débattre pour y arriver. C’est un peu comme ne pas mourir, on accomplirait tout
pour y parvenir. Vous pouvez utiliser des moyens qui vous semblent aberrants,
irrationnels. Ce qui importe seulement, c’est le résultat.
Il est possible, même si l’on est
complètement athée, de supposer l’existence de Dieu. Ce peut être une
consolation de penser qu’il y a une personne toute-puissante qui est
bienveillante à l’égard de nos projets. De plus, si c’est Dieu qui écrit pour
moi, ce que j’écris est parfait. Cette pensée est elle aussi consolante. Il peut donc être salutaire d'accepter d’être un canal de Dieu, comme si l’inspiration venait d’une
zone mystérieuse et mal définie de nous-même.
La pensée ésotérique est capable
également de donner des réponses même si vous n’y croyez pas. Une des leçons de
cette philosophie magique est la nécessité de perdre un objet précieux, un
organe indispensable, pour en gagner un autre. Selon celle-ci, un objet remplace un autre objet dans l'univers. Vous devrez donc pour réussir
votre livre abandonner un peu de vous ou de vos biens. Milton Erickson a perdu très
jeune le plein usage de ses membres, l’a retrouvé ensuite pour le reperdre après. Odin, dans la mythologie nordique, a donné un de ses yeux pour
acquérir la sagesse. Homère était aveugle, ce qui lui a permis de créer ses
magnifiques épopées (dans la légende bien sûr). Il vous faudra donc perdre de
l'argent, perdre du temps, perdre quelque chose d’autre, peut-être perdre votre
minceur, votre jeunesse ou alors perdre en acuité visuelle.
J’ai aussi découvert un nouveau
concept dans un livre de James Redfield La Prophétie des Andes, celui des synchronicités. Il est nécessaire
d’essayer de discerner dans la vie quotidienne ce qui correspond à notre
recherche, ce qui survient au moment voulu. Vous êtes bloqué par un problème et
quelque chose arrive, quelqu’un, n’importe quoi. Si vous êtes attentif aux
synchronicités, vous résoudrez votre énigme. Si vous ne l’êtes pas, vous
passerez à côté d’une occasion de vous épanouir. D’une façon générale, la
logique n’est pas toujours la meilleure conseillère. Il faut parfois se mettre en pilotage
automatique, ne pas réfléchir.
Il existe aussi une constatation que
j’ai développée il y a peu de temps : les plus grands hommes sont des
ésotéristes. Loin de se laisser guider par la raison, ils croyaient en une
irrationalité totale. Victor Hugo faisait tourner les tables, Sir Arthur Conan
Doyle était passionné par les médiums. Chacun possède sa petite pensée
ésotérique, de Balzac à Edgar Poe (qui prétend ne pas croire à l’irrationnel).
Grosso modo, il est possible de dire que
l’important est de croire à quelque chose qui ordonne le monde.
Voilà. C’est tout pour le moment.
Amitiés à tous.
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