vendredi 21 octobre 2016

Compte rendu de « La 50e Loi : La peur est votre pire ennemie » de Robert Greene et 50 cent, chapitre 2, Tout s’approprier : être autonome (troisième partie)




Un livre de référence de Malcom Gladwell :

 Tous winners ! Comprendre les logiques du succès


Robert Greene, un auteur très connu de développement personnel, a coécrit cet ouvrage La 50 e loi : la peur est votre pire ennemie avec un rappeur mondialement renommé qui se fait appeler 50 cent (son vrai nom est Curtis James Jackson III) et qui est un ancien dealeur de drogue.

Toute votre vie a servi à apprendre à développer les talents et l’autonomie nécessaires pour créer vos propres œuvres ou vos propres entreprises. Mais un dernier obstacle s’oppose à ce que cela fonctionne : votre tendance à étudier ce que les autres ont fait dans le même domaine que vous pour reproduire et imiter leur succès. Cette stratégie peut vous valoir du pouvoir mais elle ne vous mènera pas loin et ne durera pas.

Comprenons-nous bien : vous êtes unique. Votre caractère est un mélange de qualités que l’on ne retrouve chez nul autre dans l’Histoire. Certaines de vos idées vous sont exclusives, votre rythme et votre perspective sont des forces, et non des faiblesses. Vous ne devez pas avoir peur de votre spécificité et vous devez vous soucier de moins en moins de ce que les gens pensent de vous. Tel est le chemin qu’ont suivi les personnages les plus puissants de l’Histoire. Robert Greene cite en exemple le musicien de jazz Miles Davis, le président américain J.F. Kennedy, etc. Cette spécificité que vous exprimez n’est pas extravagante, c’est une façon de faire en soi. En effet, rares sont les gens qui s’affichent différents. Vous, soyez vous-même, autant que vous le pouvez. Le monde ne peut que réagir à cette authenticité.

Retournement de perspective.

On considère souvent les personnes indépendantes comme des reclus ombrageux, pénibles  à fréquenter. Notre culture tend à glorifier les beaux parleurs, les gens sociables et conformes aux normes. Ils ont le sourire, ils ont l’air heureux. Ceci est une vision superficielle du caractère. Les individus vraiment indépendants ont en général la particularité d’être bien dans leurs baskets. Ils n’attendent pas les autres pour satisfaire leurs besoins. Ils ne se tournent vers eux que pour l’agrément de leur compagnie ou pour échanger des idées. Si l’autre ne fait pas ce qui est souhaité ou attendu, nul sentiment de blessure ou de trahison. Le bonheur vient de l’intérieur et, pour cela, il n’en est que plus profond.

En dernier lieu, il ne faut pas céder à la culture de la facilité. Les livres de développement personnel et les experts tenteront de vous convaincre que vous pouvez obtenir ce que vous désirez en suivant quelques préceptes simples. Les choses obtenues vite et facilement vous lâcheront tout aussi rapidement. La seule façon d’atteindre l’autonomie et d’acquérir le moindre pouvoir, c’est d’y consacrer beaucoup d’efforts et de s’y entraîner (c’est la règle des 10 000 heures du psychologue Anders Ericsson expliquée dans le livre de Malcolm Gladwell, Tous winners, comprendre les logiques du succès : pour devenir un expert ou un génie dans une matière quelconque, il faut y passer au moins 10000 heures, ce qui représente un long temps où maintenir le cap et forcément de nombreux échecs à surmonter sans se décourager). Et ces efforts ne doivent pas être vus comme laids et ennuyeux : ils font partie d’un processus gratifiant qui va vers plus de maîtrise de soi, une élévation de l’être et plus d’indépendance.

Robert Greene cite le poète Ralph Waldo Emerson : « Il y a un moment dans l’éducation de tout homme où celui-ci arrive à la conviction que l’imitation équivaut au suicide, que l’univers ayant beau regorger de biens, pas un épi de blé nourrissant ne lui parviendra si ce n’est par un dur travail consacré à cette parcelle de terrain qui lui a été donnée à labourer. Le pouvoir qui réside en lui est nouveau par nature et personne, sauf lui, ne connaît ce qu’il peut faire, de même que lui-même ne peut le savoir tant qu’il n’a pas essayé. »

Voilà. C’est tout pour le moment. Je parlerai de la suite du deuxième chapitre « Tout s’approprier : être autonome » de La 50e Loi, la peur est votre ennemie dans un prochain article. Amitiés à tous.

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