dimanche 2 avril 2017

Pause dans le blog avec Osho et son ouvrage «Méditation, la première et la dernière des libertés» (onzième partie), Le retour à la source.






Sans commentaire.


Osho au départ ne s’appelait pas Osho. Il est né sous le nom de Rajneesh Chandra Mohan Jain. Puis il s’est fait connaître dans les années 70 et 80 en se présentant comme Bhagwan Shree Rajneesh. Il publie en 1974 The book of secrets (Le livre des secrets), un livre au titre mystérieux mais au contenu passionnant. Osho est pour moi un des écrivains qui a le mieux parlé de la spiritualité et de la méditation. Il était mystique mais ne croyait à aucun dieu. Il a fait scandale plusieurs fois, d’abord avec un livre sur la sexualité (Sous la couette, sexualité voie de l’extase), ensuite avec la révélation de sa grande fortune personnelle (il possédait plusieurs voitures de luxe). Il y a plusieurs ouvrages de lui que j’ai beaucoup aimés (par exemple Être en pleine conscience, une présence à la vie et Autobiographie d’un mystique spirituellement incorrect). Cet article est la suite de celui-ci

Je vais aujourd’hui vous parler de son livre Méditation, la première et la dernière des libertés.

Le retour à la source.

Lorsqu'en retrouvant un ami, vous sentez tout à coup votre cœur déborder de joie, concentrez-vous sur cette sensation. Emplissez-vous de cette sensation, et rencontrez votre ami tout en restant centré sur cette joie. Laissez votre ami juste à la périphérie, et vous, vous restez centré dans votre sentiment de bonheur.

Ceci peut se faire dans beaucoup d'autres occasions. Le soleil se lève, et soudain, vous sentez quelque chose monter en vous. Alors oubliez le soleil ; laissez-le à la périphérie. Vous, restez centré sur le ressenti de l'énergie qui monte. Plus vous l'observez, plus elle se propage. Elle prendra possession de tout votre corps, de tout votre être. Et ne soyez pas juste un observateur, fondez-vous en elle. Il vous arrive toujours des moments de joie, de bonheur, de félicité, mais vous les manquez parce que vous restez centré sur l'objet.

Dès que vous ressentez de la joie, vous croyez qu'elle vient de l'extérieur. Vous avez rencontré un ami ; bien entendu, il semble que la joie vienne de cet ami, de le voir. Mais ce n'est pas vraiment le cas. La joie est toujours en vous.

L'ami n'est devenu qu'un prétexte pour laisser votre joie monter, pour vous aider à réaliser qu'elle est là. Et c'est la même chose avec tous les sentiments, la joie, la colère, la tristesse, la détresse, le bonheur, il en est ainsi avec tout. Toutes les situations, toutes les autres ne sont que des prétextes pour faire émerger ce qui est caché en vous. Ils n'en sont pas la cause. Tout ce que vous ressentez existe déjà en vous.

La rencontre avec cet ami a permis simplement à votre joie de faire surface, lui a permis de se manifester. Chaque fois que cela se produit, restez centré dans le ressenti intérieur, ainsi votre attitude envers tous les événements de la vie changera radicalement.

Faites-le aussi avec vos émotions négatives. Quand vous êtes en colère, ne vous centrez pas sur la personne qui a fait monter la colère. Laissez cette personne à la périphérie.

Devenez simplement cette colère, ressentez-la totalement ; laissez-la exister intérieurement. Ne faites pas de rationalisation ; ne dites pas que cet homme en est la cause, ne le condamnez pas. Il n'est qu'un prétexte. Ayez de la gratitude envers lui, puisqu'il vous aide à voir ce qui est caché en vous. Il vous a touché juste là où se cachait une blessure.

Utilisez cette méthode avec toutes vos émotions, qu'elles soient positives ou négatives, et une grande transformation s'opérera en vous. Quand l'émotion est négative, vous vous en libérez rien qu'en prenant conscience qu'elle est en vous. Quand l'émotion est positive, vous devenez l'émotion elle-même. Quand c'est de la joie, vous devenez cette joie. Si c'est de la colère, elle s'éteindra.

La différence entre les émotions positives et négatives est ainsi : quand une émotion se dissout alors que vous l'observez, c'est une émotion négative, et quand vous fondez en elle, qu'elle se propage dans tout votre être, alors c'est une émotion positive. L'observation donne des résultats différents dans les deux cas.

Quand c'est une émotion toxique, vous en êtes libéré. Si c'est une bonne émotion, de plénitude, d’extase, vous fondez en elle. Elle s'amplifie.

Voilà. C’est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.

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