vendredi 27 avril 2018

Compte rendu du livre « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin (partie 3, « Bien vivre avec sa surefficience », chapitre 3, « Restaurer son intégrité ») (deuxième partie).




Christel Petitcollin 


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant »  de Christel Petitcollin. L’auteur y décrit ce qu’elle appelle les surefficients, les gens qui pensent trop et qui ont une pensée complexe arborescente. Cela les différencie de tout un chacun, de ceux que l’auteur appelle les neurotypiques ou normo-pensants. Les surefficients souvent ne se sentent pas reconnus par la société et vivent de graves crises identitaires. D’une manière générale, ils sont idéalistes, ont à la fois un besoin de connexion, de complexité, de cohérence et de sens. Leur problème principal est qu’ils peuvent avoir des relations difficiles avec les autres.

Cet article est la suite de celui-ci.

Le troisième chapitre de la partie 3 s’intitule « Restaurer son intégrité ». En voici le résumé.

Comment ressusciter son estime de soi  pour un surefficient ?


1) Valoriser l'image de soi

L'image de soi est la façon subjective dont on se voit soi-même et dont on pense que les autres nous perçoivent. Cela n'a rien à voir avec la réalité. On peut se croire beau, intelligent et drôle ou moche, stupide et ridicule que ce soit objectivement vrai ou pas. Cela dépendra uniquement de l'image que notre entourage nous renvoie de nous-même depuis l'enfance. En ce qui vous concerne, vous avez reçu un retour perpétuellement faussé de l'extérieur. Vous vous êtes exténué à essayer de prouver qui vous êtes à des gens qui ne peuvent le cerner.

Devoir prouver sa valeur est un piège sans fond, car plus on cherche à prouver sa valeur, plus on la minimise. Imaginez un chirurgien vous disant : «  Je vais vous prouver que je sais opérer ! ». Vous vous sauvez en courant, n'est-ce pas ? Vous êtes quelqu'un de bien et de capable. Vous n'avez rien à prouver à personne à ce sujet. Faites simplement ce que vous avez à faire. Paradoxalement, plus vous serez convaincu de votre valeur, plus les autres en seront convaincus aussi. Une image de soi positive permet de croire en ses qualités et de se projeter positivement dans l'avenir.


2) Cultiver l'amour de soi

Enfin, au cœur de l'estime de soi, il y a l'amour inconditionnel de soi. C'est le fondement le plus profond de l'estime de soi. L'amour de soi permet de résister à toutes les tempêtes de la vie. Les gens qui ne s'aiment pas se négligent souvent, ignorent leurs propres besoins, assurent mal leur subsistance, se mettent en danger et subissent sans broncher des conditions de vie ou de travail inacceptables. 

Inversement, plus quelqu'un a de l'amour pour lui-même, plus il va être capable de prendre soin de lui, de ses besoins, de sa santé et de son apparence. Il sera aussi motivé pour se donner une vie confortable et saura se protéger et se défendre des agressions extérieures, qu'elles soient physiques ou morales. Les gens qui s'aiment se respectent et se font respecter. Il n'acceptera ni coups, ni insultes, ni humiliations.

Dans un prochain article, je traiterai des autres moyens de restaurer l’estime de soi pour un surefficient.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


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