mardi 1 mai 2018

Compte rendu du livre « S’affirmer et oser dire non » de Christel Petitcollin (chapitre 5, « Les bons réflexes relationnels ») (première partie, "Refuser la pression de l'urgence").



  
Christel Petitcollin


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de «  S’affirmer et oser dire non »  de Christel Petitcollin. L’auteur y décrit comment arriver à dire non aux autres lorsque l’on est timide et à affirmer sa personnalité.


Cet article est la suite de celui-ci.


Le cinquième chapitre s’intitule « Les bons réflexes relationnels ». 

Voici un des bons réflexes relationnels à acquérir pour être sûr de ne plus vous faire piéger dans vos relations.

Refusez la pression de l'urgence

« Si c'est urgent, c'est qu'il est déjà trop tard », disait Talleyrand.

C'est important de réaliser que la pression de l'urgence est toujours injustifiée, disproportionnée et néfaste pour vous comme pour les autres. Car il n'y a de réellement grave ici-bas que la maladie et la mort. Et même face à la maladie et à la mort, c'est justement la capacité à rester calme et lucide dans l'urgence qui rendra l'action du médecin ou du pompier efficace. Vous l'avez, de plus, maintes fois expérimenté : la précipitation induit un manque de réflexion et de prise d'information, donc rend inefficace, fait commettre des erreurs et, en fin de compte, fait perdre bien plus de temps qu'on espérait en gagner. Mais surtout, l'urgence est un excellent moyen de manipuler les gens. Quand un vendeur vous dit : « C'est le dernier que j'ai en stock et il y a des gens intéressés qui doivent repasser. », c'est juste pour vous forcer la main et vous le savez bien.

Entre se dépêcher ou réfléchir, il faut choisir ! Mais cela fonctionne aussi et de façon plus sournoise dans bien d'autres situations. Toute personne qui vous met la pression de l'urgence cherche à vous manipuler, ne serait-ce que pour vous faire porter son stress. Alors, stop ! Vous avez toutes les bonnes raisons de refuser définitivement la pression de l'urgence en toutes circonstances ! Donnez-vous la permission de prendre le temps nécessaire pour faire les choses. On ne fait pas pousser une plante en lui tirant sur les feuilles, n'est-ce pas ? Entraînez-vous à répondre : « J'ai entendu ta demande, j'y réfléchis et je te rappelle demain pour te donner ma réponse. »


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


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