vendredi 22 juin 2018

Compte rendu du livre « 50 exercices de Gestalt » de Catherine Clouzard (deuxième partie, Quelle est cette peur ?).




La peur.


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de «50 exercices de Gestalt»   de Catherine Clouzard.

 Cet article est la suite de celui-ci. 


Voici le résumé de l’ouvrage.

Quelle est cette peur ?

Vous avez eu maintes occasions d'éprouver toutes sortes de peurs, plus ou moins angoissantes et plus ou moins rationnelles. Aujourd'hui encore, vous pouvez être encombré par certaines peurs que vous aimeriez chasser : la peur de manquer de temps, de vieillir, que l'avion s'écrase... Certaines ont pu vous protéger réellement contre des dangers, tandis que d'autres vous ont empêché d'évoluer. Apprenez à accueillir vos peurs pour avancer.

Prenez une feuille et un crayon.

1) Je guette la première peur qui se présente, quelle qu'elle soit et quelle que soit la forme sous laquelle elle apparaît.

2) Je la formule aussi clairement que possible par écrit en commençant par « j'ai peur de... ». Par exemple : j'ai peur de ne pas consacrer assez de temps à mes enfants.

3) Ensuite, je précise aussi concrètement que possible ce que signifie cette peur. Par exemple : j'ai peur de ne pas prendre assez de temps pour jouer avec eux durant le week-end.

4) Puis, je me demande si j'ai peur « pour moi » ou « pour quelqu'un d'autre ». Dans l'exemple ci-dessus, je peux avoir peur pour moi : de me priver de ce plaisir et aussi pour eux : peur qu'ils se sentent abandonnés.

5) Est-ce qu'il s'agit d'un danger réel ? Dans l'exemple ci-dessus, me priver du plaisir de jouer : oui.

6) Dans ce cas, que puis-je mettre en place concrètement pour y remédier ? Par exemple : je prévois une plage de temps avec eux après le déjeuner et je les en informe sans attendre.

7) Est-ce une peur non fondée ? Dans l'exemple ci-dessus : oui ! Je ne sais pas pourquoi, j'ai peur d'être une mauvaise mère.

8) Dans ce cas, que puis-je mettre en place qui soit plus fort que ma peur ? Par exemple : je rassemble les souvenirs récents qui m'ont permis de me sentir une bonne mère, je regarde mes enfants et les écoute rire.

Commentaire

La fonction naturelle de la peur est de nous indiquer un danger ; autant dire qu'elle est bien utile même si l'on a tendance à la considérer comme une émotion négative ! Si l'on n'avait pas peur de se faire écraser par une voiture, on ne regarderait pas d'un côté, puis de l'autre avant de traverser la rue. Les peurs plus délicates à gérer sont celles que nous n'identifions pas ou que nous nous contentons de juger ou de tenir à distance au lieu de chercher à les intégrer. Nos peurs aussi sont des alliées. Elles méritent d'être écoutées et apprivoisées.


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


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