mardi 3 septembre 2019

Ce qui nous manque, c’est l’amour.



Sans commentaire.



Cet article est inspiré du livre « Savoir aimer en des temps difficiles, les trois combats » de Charles Rojzman et Nicole Rothenbühler.

« Ce qui nous manque dans ce quartier, c'est l'amour! » Cette phrase, entendue dans un quartier de la banlieue parisienne, nous a permis de comprendre que l'amour ne se limitait pas à la sphère privée de nos vies, que le manque d’amour détruit aussi le sentiment de fraternité si cruellement absent de la vie sociale. Mais de quel amour parle-t-on? Que recouvre ce lien?

Il y a bien sûr toutes sortes d'amour. Les Grecs en évoquaient quatre: Agapè, l'amour «divin » et «inconditionnel », Eros, l'amour physique ; Philia, l'amitié, le lien social ; Storgê, l'amour familial. Ce que ces formes d'amour ont en commun, c'est l'affection, le plaisir d'être ensemble, l'absence de peur. C'est être dans un contact réel avec l'autre. Le voir tel qu'il est et non tel que nous aimerions qu'il soit. Ne pas vouloir le changer. Ne pas avoir peur d'entrer en conflit avec lui. Dans cet amour véritable, il n'y a ni ressentiment ni besoin de revanche.

Dans ce livre, nous parlerons à la fois de l'amour tel qu'il devrait se vivre dans les relations de couple et de famille, mais aussi au sein des groupes et des collectivités, sous une autre forme qui serait plutôt celle du lien fraternel qui pourrait et devrait unir les êtres humains entre eux, au cœur des entreprises, des quartiers, des villes et des campagnes. Parce qu'en réalité, malgré les apparences et les différences de situations, il s'agit du même amour. Il s'agit du lien qui donne et reçoit, qui pardonne quand il est nécessaire et qui combat quand il le faut.

« Et jamais le changement ne cesse son perpétuel devenir, soit que l'Attraction amène tout à l'unité, soit que la Répulsion disloque et dissocie ce que l'Attraction a uni.

Ainsi dans la mesure où l'un est toujours né du multiple et où, de l'unité disloquée, le multiple toujours s'est constitué.

Les êtres et les choses naissent et disparaissent car leur temps n'est pas sans limites.

Mais dans la mesure où jamais le changement n'arrête son perpétuel devenir, tout existe perpétuellement immuable dans le cycle du temps. »

Héraclite

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

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