Sans commentaire.
Cet article est inspiré du livre « Savoir aimer en des temps difficiles, les trois combats » de Charles Rojzman et Nicole
Rothenbühler.
« Ce qui nous manque dans ce
quartier, c'est l'amour! » Cette phrase, entendue dans un quartier de la
banlieue parisienne, nous a permis de comprendre que l'amour ne se limitait pas
à la sphère privée de nos vies, que le manque d’amour détruit aussi le
sentiment de fraternité si cruellement absent de la vie sociale. Mais de quel
amour parle-t-on? Que recouvre ce lien?
Il y a bien sûr toutes sortes
d'amour. Les Grecs en évoquaient quatre: Agapè, l'amour «divin » et «inconditionnel
», Eros, l'amour physique ; Philia, l'amitié, le lien social ; Storgê,
l'amour familial. Ce que ces formes d'amour ont en commun, c'est l'affection,
le plaisir d'être ensemble, l'absence de peur. C'est être dans un contact réel
avec l'autre. Le voir tel qu'il est et non tel que nous aimerions qu'il soit.
Ne pas vouloir le changer. Ne pas avoir peur d'entrer en conflit avec lui. Dans
cet amour véritable, il n'y a ni ressentiment ni besoin de revanche.
Dans ce livre, nous parlerons à
la fois de l'amour tel qu'il devrait se vivre dans les relations de couple et
de famille, mais aussi au sein des groupes et des collectivités, sous une autre
forme qui serait plutôt celle du lien fraternel qui pourrait et devrait unir
les êtres humains entre eux, au cœur des entreprises, des quartiers, des villes
et des campagnes. Parce qu'en réalité, malgré les apparences et les différences
de situations, il s'agit du même amour. Il s'agit du lien qui donne et reçoit,
qui pardonne quand il est nécessaire et qui combat quand il le faut.
« Et jamais le changement ne cesse son perpétuel
devenir, soit que l'Attraction amène tout à l'unité, soit que la Répulsion
disloque et dissocie ce que l'Attraction a uni.
Ainsi dans la mesure où l'un est toujours né du multiple et
où, de l'unité disloquée, le multiple toujours s'est constitué.
Les êtres et les choses naissent et disparaissent car leur
temps n'est pas sans limites.
Mais dans la mesure où jamais le changement n'arrête son perpétuel
devenir, tout existe perpétuellement immuable dans le cycle du temps. »
Héraclite
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.
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