Un livre de Wayne Dyer sur la pensée d'Abraham Maslow.
Je viens de lire un livre que
j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je
voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit
de « La thérapie adaptative » de Michel
Lamy. L’auteur y décrit une méthode pour progresser dans différents domaines de
la vie, non pas en imitant les autres mais en devenant la meilleure version de
soi-même.
Cet article est la suite de
celui-ci.
L’action (deuxième partie).
Souvent, la difficulté d’une action
vient de son commencement, de ce qu’on appelle le starter. Avant l’action, il est
donc nécessaire d’avoir une certaine posture d’esprit. Il faut se persuader que
parfois les tâches qui nous semblaient difficiles avant leur confrontation avec la
réalité deviennent soudainement faciles. Cette ampoule à changer au plafond me
paraissait très haute mais elle est très atteignable une fois que je monte sur une
chaise. Écrire paraît très pénible mais il suffit parfois de se lancer à taper
sur son traitement de texte pour que les mots viennent
d’eux-mêmes et pour être inspiré pendant des heures. Après il faut évidemment maintenir
le cap. Un livre ne se fait pas en un jour. Il est obligatoire chaque matin de revenir
à sa table de travail.
Un autre moyen efficace pour
commencer une action est de se persuader que la situation nous apportera
d’autres satisfactions que celles auxquelles nous pensions au début. Cela coupe
la peur de l’échec. En commençant un livre, j’espère certes être publié, mais je
pense qu’il me servira aussi à ranger mes pensées, qu’il me permettra de
trouver des idées nouvelles. Il remplira les moments où je m’ennuie et où je ne
sais pas quoi entreprendre.
L’action est souvent perçue par
moi comme une dépense d’énergie et j’ai l’impression qu’entamer trop d’actions
aboutirait chez moi à une grande fatigue ou à une maladie. Certes, il y a des
risques mais, si l’on n’en prend pas, on ne tente jamais rien. Je ne regrette
aucun de mes livres. Mais j’ai peur, donc, quand je compose un ouvrage, de
tomber dans l’épuisement, c’est-à-dire de ne plus avoir de force pour le reste.
Il faut vivre avec sa peur ! Le seul moyen est de se ménager des pauses (cependant
c’est difficile quand on est passionné par un sujet). Je pense également qu’en
étant épuisé je pourrais tomber dans l’escalier ou ne pas faire attention à une
voiture en traversant la rue et donc mourir.
Ces peurs m’ont été inculquées par mes parents, elles sont là pour m’empêcher de réussir ma tâche. Comme mes parents ne pouvaient pas me critiquer sur un terrain rationnel, ils m’induisaient des pensées irrationnelles. L’action reconnue est donc menacée par ce qu’il y a de plus dangereux, la totale extinction. Ce qui aboutit à une rhétorique complètement anxiogène : si tu vis, tu meurs.
Ces peurs m’ont été inculquées par mes parents, elles sont là pour m’empêcher de réussir ma tâche. Comme mes parents ne pouvaient pas me critiquer sur un terrain rationnel, ils m’induisaient des pensées irrationnelles. L’action reconnue est donc menacée par ce qu’il y a de plus dangereux, la totale extinction. Ce qui aboutit à une rhétorique complètement anxiogène : si tu vis, tu meurs.
Mais il y a une autre peur, elle
aussi très forte, c’est la peur de perdre la raison. Face au tourbillon d’idées
qui m’assaille, il y aurait la possibilité qu’une meute d’idées parasites
vienne s’installer dans mon esprit. C’est un peu comme si j’avais ouvert une boîte de Pandore.
Là aussi, il n’y a rien à tenter contre cette idée à part la vivre et penser
qu’il vaut mieux risquer de perdre la raison que de passer son existence à ne rien réaliser.
Voilà. C’est tout pour le moment.
Amitiés à tous.
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