samedi 9 juin 2018

Compte rendu du livre « La thérapie adaptative » de Michel Lamy (quatrième partie), (l’action, deuxième partie).



Un livre de Wayne Dyer sur la pensée d'Abraham Maslow.


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « La thérapie adaptative »  de Michel Lamy. L’auteur y décrit une méthode pour progresser dans différents domaines de la vie, non pas en imitant les autres mais en devenant la meilleure version de soi-même.

Cet article est la suite de celui-ci. 

L’action (deuxième partie).

Souvent, la difficulté d’une action vient de son commencement, de ce qu’on appelle le starter. Avant l’action, il est donc nécessaire d’avoir une certaine posture d’esprit. Il faut se persuader que parfois les tâches qui nous semblaient difficiles avant leur confrontation avec la réalité deviennent soudainement faciles. Cette ampoule à changer au plafond me paraissait très haute mais elle est très atteignable une fois que je monte sur une chaise. Écrire paraît très pénible mais il suffit parfois de se lancer à taper sur son traitement de texte pour que les mots viennent d’eux-mêmes et pour être inspiré pendant des heures. Après il faut évidemment maintenir le cap. Un livre ne se fait pas en un jour. Il est obligatoire chaque matin de revenir à sa table de travail.

Un autre moyen efficace pour commencer une action est de se persuader que la situation nous apportera d’autres satisfactions que celles auxquelles nous pensions au début. Cela coupe la peur de l’échec. En commençant un livre, j’espère certes être publié, mais je pense qu’il me servira aussi à ranger mes pensées, qu’il me permettra de trouver des idées nouvelles. Il remplira les moments où je m’ennuie et où je ne sais pas quoi entreprendre. 

L’action est souvent perçue par moi comme une dépense d’énergie et j’ai l’impression qu’entamer trop d’actions aboutirait chez moi à une grande fatigue ou à une maladie. Certes, il y a des risques mais, si l’on n’en prend pas, on ne tente jamais rien. Je ne regrette aucun de mes livres. Mais j’ai peur, donc, quand je compose un ouvrage, de tomber dans l’épuisement, c’est-à-dire de ne plus avoir de force pour le reste. Il faut vivre avec sa peur ! Le seul moyen est de se ménager des pauses (cependant c’est difficile quand on est passionné par un sujet). Je pense également qu’en étant épuisé je pourrais tomber dans l’escalier ou ne pas faire attention à une voiture en traversant la rue et donc mourir.

Ces peurs m’ont été inculquées par mes parents, elles sont là pour m’empêcher de réussir ma tâche. Comme mes parents ne pouvaient pas me critiquer sur un terrain rationnel, ils m’induisaient des pensées irrationnelles. L’action reconnue est donc menacée par ce qu’il y a de plus dangereux, la totale extinction. Ce qui aboutit à une rhétorique complètement anxiogène : si tu vis, tu meurs.

Mais il y a une autre peur, elle aussi très forte, c’est la peur de perdre la raison. Face au tourbillon d’idées qui m’assaille, il y aurait la possibilité qu’une meute d’idées parasites vienne s’installer dans mon esprit. C’est un peu comme si j’avais ouvert une boîte de Pandore. Là aussi, il n’y a rien à tenter contre cette idée à part la vivre et penser qu’il vaut mieux risquer de perdre la raison que de passer son existence à ne rien réaliser.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


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