Edgar Cayce.
D'après Cayce, l'Apocalypse ne fait pas
qu'exposer la morphologie du système endocrinien en tant que corps spirituel du
supraconscient. Les instructions que Jean a revues au cours de son expérience
expliquent aussi comment on peut acquérir la maîtrise de ce système et, par le
fait même, la maîtrise du corps, et comment on peut réclamer notre héritage
spirituel à titre de compagnon de Dieu. Lorsque toutes les émotions se sont
calmées, les quatre « bêtes » de notre nature inférieure se règlent, comme une
« mer de cristal », sur la conscience supérieure. Lorsque le système nerveux
cérébro-spinal, les « vingt-quatre anciens », ou nerfs crâniens, « se
prosternent » ou s'apaisent, la domination des cinq sens sur la conscience
s'interrompt et le supraconscient peut exercer son influence. Il est alors
possible de procéder à l'ouverture des « sceaux », ou centres spirituels. Mais
à qui sera confiée cette tâche ? « Nul dans le ciel » n'a le pouvoir « d'ouvrir
les sceaux » ; seule la conscience du Christ,
seul le « rejeton de David » a la capacité d'ouvrir les sceaux, par le
sacrifice du moi ou de la conscience divisée. On peut lire ensuite une
description de l’ouverture des sept sceaux, chacun libérant une énergie pouvant
être utilisée à des fins constructrices ou destructrices.
Le caractère dramatique des événements qui accompagnent l'ouverture des sceaux nous reporte à la déclaration du lama
Govinda, qui comparait l'ouverture des chakras à celle d'une boîte de Pandore :
une entreprise qui demande de la prudence et qui nécessite les conseils d'un
maître expérimenté s'inspirant de règles spirituelles bien établies. La formule
proposée dans l'Apocalypse pour ouvrir les centres spirituels est intelligente.
Cayce conclut en disant que la conscience du Christ représentait le modèle par
excellence pour l’ouverture des centres spirituels.
Dans l’Évangile selon Matthieu, Jésus
enseigne la prière du « Notre Père ». Plongé en transe hypnotique, Cayce a fait
remarquer que cette prière reproduisait le processus de l'ouverture des sept
centres spirituels, de même que celui de la circulation de ces énergies dans
l'ensemble du corps.
L'énergie a pour point de départ le
chakra de la couronne. (« Notre Père qui es cieux »), car la pituitaire
(hypophyse) est la glande maîtresse, son influence s’exerçant sur toutes les
autres. C'est à partir de là que le supraconscient prendra en charge
l'activation du système des chakras. La prière passe ensuite à travers la
pinéale (épiphyse) (« Que Ton nom soit sanctifié ») et la thyroïde, ou centre
de la volonté (« Que Ton règne vienne ; que Ta volonté soit faite »), ce qui
suppose le sacrifice ou la « mort » de la volonté individuelle, divisée, du
conscient. L'expression « Sur la terre comme au ciel » fait allusion à
l'harmonie entre les centres supérieurs et inférieurs sur le plan de l'action,
de même qu'entre les niveaux supraconscient et conscient. Elle est associée au
centre du cœur, le thymus, que l'on considère souvent comme le centre
intermédiaire entre les centres supérieurs et inférieurs. Puis la prière
descend vers le chakra racine (« Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour
»), pour se porter ensuite sur le centre des surrénales, le plexus ou chakra
solaire, afin de les apaiser (« Pardonne-nous nos offenses »). Les émotions de
peur et d'anxiété sont éliminées avant que l'on passe aux cellules de Leyde, au
chakra sacré, le centre de la créativité (« Ne nous soumets pas à la tentation
»). L'énergie amorce ensuite sa remontée vers les centres supérieurs d'abord
vers le centre du cœur (« Délivre-nous du mal »), avant de poursuivre sa route
jusqu’au chakra couronne. Le cycle peut être répété à maintes reprises, la
circulation de l'énergie entraînant la transformation d'un nombre toujours
croissant de cellules dans le corps.
Voilà. C'est tout pour le moment. Amitiés à tous.
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