mardi 26 juin 2018

Compte rendu du livre « 50 exercices de Gestalt » de Catherine Clouzard (troisième partie, Comment me remettre d’une expérience violente ?).



Le harcèlement moral.


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de «50 exercices de Gestalt» de Catherine Clouzard.


Cet article est la suite de celui-ci.


Voici le résumé de l’ouvrage.

Comment me remettre d'une expérience violente ?

Dans votre histoire personnelle, il se peut que vous ayez été confronté à un événement d'une grande violence : accident, suicide, séparation brutale, agression physique... En reconnaissant l'impact subi, plutôt que de chercher à oublier « à tout prix », vous avez plus de chances de trouver des ressources qui vont vous permettre de traverser cette expérience particulièrement éprouvante.

Choisissez un moment où vous pouvez vous isoler tranquillement. Prévoyez un temps de ressourcement ensuite, de préférence avec le soutien d'une personne de confiance, au cas où vous seriez très remué.


1) Quelle situation ou quel événement violent ai-je vécu ?

2) Qu'ai-je essayé d'oublier, sans y parvenir ?

3).Qu'est-ce qui a volé en éclats à cause de cet événement ?

4) Quelles sont les émotions qui n'ont pas pu s'exprimer ?

5) Que j'arrive ou non à dire avec des mots comment ça résonne encore en moi, je peux aussi faire un dessin. Ce dernier peut être figuratif, abstrait, entre les deux. Je ne cherche surtout pas à faire un chef-d’œuvre, mais seulement à m'exprimer.

6) À quelle personne de confiance puis-je me confier, montrer mon dessin ?

7) Est-ce que cet événement a encore des impacts aujourd'hui ? Si je réalise que cet événement me laisse encore une empreinte trop encombrante (des cauchemars, des troubles, etc.), il vaut mieux que j'entreprenne une thérapie.

8) Que puis-je prendre le temps de faire qui me fasse du bien, me ressource ? Par exemple : passer du temps avec un ami, une balade, prendre un bain, boire un thé, etc.


Commentaire

Face à une violence subie quelle qu'elle soit, flagrante et ponctuelle (mort accidentelle d'un proche) ou plus insidieuse et répétitive (racisme, harcèlement moral, etc.), le cerveau a du mal à organiser les informations qu'il reçoit, d'où une réaction de défense sous forme de sidération : comme si nos réactions étaient « gelées ». Grâce à cet exercice, vous les libérez peu à peu. Comme prémices du « dégel », il peut arriver que les émotions commencent par arriver de façon un peu anarchique : des crises de larmes qui surgissent sans prévenir par exemple.


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


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