Un autre livre de développement
personnel
Je viens de lire un livre que j’ai
trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je
voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit
de « S’affirmer et oser dire non » de Christel Petitcollin. L’auteur y
décrit comment arriver à dire non aux autres lorsque l’on est timide et à
affirmer sa personnalité.
Cet article est la suite de celui-ci.
Le quatrième chapitre s’intitule « Protégez
votre enfant intérieur ».
En voici le résumé.
1) Mettez votre Parent Nourricier à votre propre service.
Charité bien ordonnée commençant par
soi-même, il faut réorienter le besoin de materner de votre partie Parent, vers vous-même, au moins à 50
%. Développez votre capacité à respecter tous vos besoins : sommeil, nourriture
équilibrée, hygiène, sport, détente. Cela veut aussi dire vous écouter
davantage et vous entendre quand vous avez soif, froid ou chaud, vous soigner
quand vous êtes malade, savoir cuisiner, faire le ménage (pour s'offrir un
cadre de vie digne de son petit prince
intérieur). Et enfin, apprendre à vous
rassurer, à vous encourager et à vous protéger, que ce soit physiquement ou
mentalement. Bref, à devenir une vraie
mère pour vous-même. Lorsqu'on est bien nourri, reposé, aimé et protégé, on
est en bien meilleur état pour affronter les situations stressantes. L'estime
que l'on se porte à travers les tendres attentions que l'on a pour soi-même
permet de se sentir plus légitime à se faire respecter.
2) Faites taire votre tyran intérieur.
La partie Parent Critique est rarement stimulée d'une manière aidante pour
l'enfant. Critique, dévalorisante, tyrannique, épuisante, harcelante, elle
remplit mal sa fonction de protection de l'éthique personnelle et reste
encombrée des valeurs d'autrui sur des notions de bien et de mal, de bon ou de
mauvais depuis longtemps périmées.
Lorsqu'elle n'est plus qu'un tyran
intérieur, sa seule fonction devient le sabotage permanent.
Si c'est votre cas, je vous invite à
lire Apprivoisez votre Gremlin ! de
Richard D. Carson (Éditions Jouvence) qui vous donnera toutes les pistes pour
déjouer votre saboteur intérieur.
Pour pouvoir commencer à vous affirmer,
il faut que cette partie Parent Critique
mette bien son énergie à défendre VOS
valeurs et VOS croyances et non pas celles des autres. Et vérifiez donc par
la même occasion qu'elle ne continue pas à croire que « C'est mal de
s'affirmer. » ou que « C'est vilain de tenir tête aux adultes. »...
Il s'agit donc d'une véritable rééducation de la partie Parent. En surveillant la qualité de ses dialogues intérieurs, on
peut vérifier que le Parent est
devenu aidant. Ses discours ne doivent plus vous critiquer, vous dévaloriser et
vous décourager mais au contraire vous rassurer, vous encourager et vous
protéger. Parlez-vous comme vous
parleriez à votre meilleur ami.
3) Mettez l'Adulte au travail.
La partie Adulte de vous est neutre,
objective, sans affectif. Pour cette partie de vous, la pièce où vous vous
trouvez n'est ni grande, ni petite. Elle fait X m2. Il n'y fait ni froid ni
chaud, il fait X degrés.
Des chiffres et des faits, voilà la
matière première avec laquelle elle aime travailler. Les questions qu'elle
préfère sont le célèbre « Q Q O Q C C » des policiers (Qui ? Quoi ? Où
? Quand ? Comment ? Combien ?). La partie Adulte est souvent vécue comme
froide, voire repoussante surtout par les femmes, puisqu'on les a encouragées à
rester intuitives et à ne pas devenir rationnelles. Pourtant l'Adulte adore apprendre, comprendre et
stocker de l'information. De plus, cette partie Adulte est particulièrement précieuse puisque c'est elle qui est en
prise directe avec la réalité et qu'elle représente tout le potentiel
d'objectivité. C'est donc elle qui pourra le mieux répondre, hors affectif
justement, aux questions qui terrorisent l'enfant intérieur :
— N'est-ce pas un peu naïf et utopique
d'espérer plaire à tout le monde ?
— Que m'importe l'amour de gens qui ne
me sont rien ?
— Et pour ceux qui me sont chers : s'ils
doivent vraiment me retirer leur amour parce que j'ai refusé de rendre un
service, méritent-ils mon affection ?
— Quant aux pires représailles que je
redoute, quel est le pire qui puisse m’arriver si je dis non ?
— Jusqu’à quel âge vais-je laisser aux
autres adultes le pouvoir de me traiter en enfant soumis ?
Ne trouvez-vous pas que les réponses
changent radicalement lorsque c’est l’Adulte
qui y répond ?
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.
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