dimanche 10 juin 2018

Compte rendu du livre « Ma Gestalt-thérapie, une poubelle-vue-du-dehors-et-du-dedans » de Fritz Perls (première partie).



Fritz Perls.


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « Ma Gestalt-thérapie, une poubelle-vue-du-dehors-et-du-dedans »  de Fritz Perls.

Cet article est la suite de celui-ci.

Voici le résumé de l’ouvrage.

Préface.

Cher Fritz,

Vous êtes venu, vous avez fait ce que vous vouliez et nombre d'entre nous se sont épris de vous et de votre façon d'être. Vous étiez celui dont vous parliez, ce qui n'est pas courant parmi les hommes. Vos paroles étaient faciles à comprendre, votre voix réveilla mon espoir endormi, et je me rappelle encore les larmes qui souvent vous montaient aux yeux quand il  se révélait dans l'assistance une particulière dose d'amour. Je vous ai vu las quelquefois ; nous étions si peu d'entre nous à vivre dans vos hautes sphères, et tellement à vous rabaisser pour nous hausser à votre niveau.

Le livre.

Je m'appelle Friedrich Salomon Perls, en américain : Frederick S. Perls, communément Fritz, ou Fritz Perls, quelquefois Dr Fritz. En écrivant cela, je me sens quelque peu léger et pompeux ; je me demande aussi pour qui j'écris ce livre et, plus que tout, quel sera mon degré d'honnêteté. Oh, je sais ! On ne me demande pas d'écrire de véritables confessions, mais j'aimerais être honnête pour moi-même. Qu'ai-je donc à risquer ?

Je suis en train de devenir un personnage public. Petit-bourgeois juif obscur, puis médiocre psychanalyste, enfin créateur possible d'une « nouvelle » méthode de traitement, je deviens l'interprète d'une philosophie viable qui pourrait apporter quelque chose à l'humanité.

Cela veut-il dire que je me prenne pour un bienfaiteur ou que je veuille servir l'humanité ? Que je formule la question montre mes doutes. Ce que je fais, je crois que je le fais pour moi-même, à cause de ma passion à résoudre des problèmes, et, plus que tout, pour satisfaire ma vanité.

Je me sens vraiment bien dans le rôle de « prima donna », quand je peux faire étalage de mes capacités à entrer rapidement en contact avec l'essence d'une personne et à saisir ce dont elle souffre. Cependant, il doit y avoir un autre aspect de ma personnalité. Chaque fois qu’il se passe quelque chose de réel, je suis profondément ému et chaque fois que je m'engage profondément auprès d'un patient, j’oublie complètement l'assistance présente et son éventuelle admiration, et alors je suis totalement là.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


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